
Un vrai calendrier scolaire réunionnais n’est pas pour demain
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16 mars 2009, par
Ce qui s’est passé hier après-midi à la Région Réunion confirme tout à fait ce que nous disions la semaine dernière dans "Témoignages" à propos des changements importants qui deviennent possibles dans le pays si les Réunionnais se concertent entre eux pour régler leurs problèmes. Une rencontre a été organisée à l’invitation du Président Paul Vergès entre des délégations du COSPAR (Collectif des Organisations Syndicales, Politiques et Associatives de La Réunion) et du monde économique.
Cette rencontre a prouvé les capacités des Réunionnais à échanger, en vue de s’entendre sur l’essentiel, en laissant de côté les choses secondaires. Bien sûr, ce n’est là qu’un début, et un long chemin reste à parcourir si nous voulons réellement bâtir notre avenir sur d’autres bases que le modèle dominant impose à notre société depuis l’ère coloniale, avec les difficultés que cela entraîne.
Comme nous le disons depuis longtemps, les solutions à de tels problèmes ne peuvent être à la fois que collectives et innovantes. D’autant plus que la crise globale qui traverse la planète va encore compliquer les défis à relever et que ceux-ci vont bien au-delà des 62 revendications d’urgence sociale défendues avec raison par le COSPAR.
Dans ces conditions, soit l’on répond aux attentes de ceux qui portent l’espoir des Réunionnais et l’on se lance dans une démarche différente de celle du passé ; soit l’on continue comme "lontan" à appliquer des méthodes de division, d’imposition abusive et de "copier-coller" des mesures inadaptées à nos spécificités. Dans cette seconde hypothèse, c’est l’impasse assurée, et tous les dégâts qui vont avec.
Par contre, si l’on respecte la légitimité de chacun et si chacun peut exposer sereinement son point de vue, d’un tel débat va tôt ou tard surgir une vision commune des problèmes, qui va déboucher peu à peu sur des solutions partagées. Y a-t-il une autre manière de procéder, à moins de vouloir remplacer la démocratie par la dictature ?
Allons donc continuer dans cette voie du dialogue et de la solidarité entre Réunionnais pour marcher vers des solutions justes. Nou lé pa plis, nou lé pa moins, rèspèkt chakinn ; donn a nou la min pou sorti la gadou ; alon mèt ansanm… !
L. B.
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