Andry Rajoelina : développement et émergence.

23 janvier 2019, par J.B.

Le 14 janvier, « Témoignages » soulignait « Cette fois, le nouveau président de Madagascar est connu, c’est Andry RAJOELINA ». La communauté internationale lui adresse en ce moment des félicitations. Les contestations des résultats n’ont pas pu inverser l’issue du scrutin. Et, jeudi, c’est Marc RAVALOMANA, son concurrent historique, qui est venu le saluer, donnant à la sortie électorale le sens de la réconciliation et de la responsabilité. Madagascar et sa population avaient bien besoin de ce climat apaisé.

Le 17 janvier, « Temoignages  » titrait « des avancées démocratiques » et soulignait que « le nouveau président gagnerait à marquer son mandat par un geste politique à la hauteur de l’événement qui fera de lui un sage. »

Le 19 janvier, le jour de son investiture a donc été très observé.

La cérémonie s’est passée dans l’ordre républicain, comme prévu. La présence de 3 anciens présidents a rehaussé le prestige de l’événement qui s’est déroulé sans accro. C’est sans conteste une victoire politique sans précédent qui pourrait signifier que la longue crise est passée. Madagascar est rentrée dans une ère nouvelle de réconciliation nationale et d’apaisement.

A l’adresse du peuple qui attend beaucoup du nouveau président, ce dernier a délivré un programme en 13 points qui constitue autant un acte d’engagement pour lui qu’un contrat précis avec le peuple. Le premier geste a été de nommer 23 gouverneurs afin de rétablir une administration digne d’un état.

On pourrait regretter l’absence de mesures sociales d’urgence en complément du contenu économique très marqué. Au final, ne boudons pas notre plaisir de voir une lueur d’espoir très attendue par 24 millions de Malagasy. Andry Rajoelina compte mener son pays au «  port du développement et de l’émergence. ».

Il y a urgence car l’état de grâce ne va pas durer.

JB


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  • Ces dernières dix années, le kidnapping est au cœur des actualités à Madagascar. Les derniers révélés dans la province de Mahajanga avec l’enlèvement d’une petite fille nommée Rahima et les deux autres ont eu lieu dans la capitale, Antananarivo. Ces kiddnapings concernent essetillement des perosnnes d’origine indienne.
    Face à tous ces enlèvements, Jean-Hervé Fraslin, le vice-président du Conseil consulaire des Français à Madagascar s’est dit indigné. Sur sa page Facebook, il a noté « Stop ! Ça suffit ! Qui va prendre les responsabilités pour arrêter cette activité criminelle et mafieuse ? ». Il a par la suite lancé un appel à l’endroit des différentes autorités malgaches et françaises pour de concrètes interventions. Les représentants du gouvernement Indien ont également alerté le gouvernement Malgache.
    Les Présidents se succèdent mais l’attitude xénophobe des Malgaches envers les Indiens restent inchangée.


Témoignages - 80e année


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