Anticiper sur le chaos

22 décembre 2007, par LB

Avec la dépression tropicale Célina, devenue perturbation puis ex-perturbation au large de La Réunion, notre île a connu ses premières fortes précipitations de l’été 2007-2008. Malgré la relative faiblesse de cette tempête et sa distance de l’île, elle a tout de même provoqué des dégâts : une nouvelle tragédie sur le radier mortel de Saint-Gilles les Hauts, des éboulis sur les routes, des difficultés de circulation, des ruptures de canalisations et des coupures d’eau, des soucis pour les mal logés etc...
En même temps, elle a fait pousser un “ouf” de soulagement, voire des cris de bonheur, chez les personnes qui souffraient de la sécheresse depuis des mois. Y compris dans l’Est de l’île, où les carences du maire de Saint-André ont aggravé les problèmes de la population.

Ces tracas et moments de tristesse comme ces instants de joie apportés par les pluies de Célina ont un point commun : ils montrent qu’on ne peut pas rester passif face aux problèmes liés au climat.
Ainsi, quand il fait sec, il ne suffit pas d’attendre que la pluie arrive pour répondre à nos besoins en eau ; cela n’est pas une politique responsable. De même, on ne peut rester passif face aux risques de plus en plus grands des dégâts des eaux.

Le chaos climatique planétaire en marche entraîné par les pollutions causées par les plus riches aura ses effets à La Réunion. Ne pas anticiper sur ce chaos est une attitude irresponsable.
Des élus réunionnais (au Port, à la Région etc...) ont fait des propositions concrètes et pris des mesures dans ce sens. Ce sont des exemples à suivre dans toute l’île en termes de programmation et d’investissement.

L. B.


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