
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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28 octobre 2009, par
Le gaspillage, la pollution voire la destruction de notre environnement et de nos ressources naturelles est un des méfaits quotidiens de la politique imposée au peuple réunionnais par les classes dominantes et profiteuses. On en a tous les jours des exemples et l’expérience, à travers notamment l’air gazéifié que nous respirons, l’alimentation dénaturée par la chimie des engrais et des pesticides, les déchets qui traînent partout, les cancers qui frappent de plus en plus de personnes.
Parmi les dernières illustrations de cette politique ravageuse, on peut citer d’une part le projet d’EDF visant à jeter encore davantage d’eau potable à la mer à la sortie de la centrale de la rivière de l’Est ; d’autre part, l’intention de certains prétendus experts de vouloir à tout prix obliger les élus du Département à décider de construire un incinérateur des déchets au détriment de la santé des Réunionnais.
Mais il y a pire encore que le gaspillage des richesses naturelles : c’est celui de nos ressources humaines et la destruction de notre cohésion sociale. Voilà pourquoi les responsables de l’Alliance des Jeunes pour la Formation et l’Emploi à La Réunion ont raison de dénoncer la politique du pouvoir dans ce domaine.
Lorsque plus de 120.000 Réunionnais sont privés du droit à l’emploi, notamment les jeunes — y compris les diplômés —, n’est-ce pas un gaspillage atroce ? À quoi cela sert-il de travailler à l’école et de se former si l’on n’a pas accès à des postes de travail réservés à d’autres ?
Si nous poursuivons notre raisonnement, une question se pose : derrière ce gaspillage éhonté de nos atouts naturels et socio-culturels par le système politique en place, n’y en a-t-il pas un autre qui est à la source des précédents ? À savoir : la violation du droit des Réunionnais de décider eux-mêmes ce qui les concerne.
Or, qui décide quoi à La Réunion et qui est responsable de quoi ? Le premier atout à valoriser et à faire respecter dans notre pays n’est-il donc pas la capacité des Réunionnais de construire eux-mêmes un développement durable, humain et solidaire ? Asé gaspiy nout pèp !
L.B.
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