
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
29 juillet 2020, par
Dans le silence mondial le plus total se multiplient depuis de nombreuses années en Colombie, et d’autant plus depuis début de l’année les meurtres de militants, qu’il s’agisse de dirigeants politiques, de militants pour les Droits de l’Homme, de féministes, de paysans, de simples citoyens activistes, des militants des peuples autochtones, etc.
Ils et elles sont ainsi 971 à avoir été assassinés depuis 2016, dont 166 cette année en date du 15 juillet.
Il est important de noter qu’en 2016 des accords de paix avaient été signés entre les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC-EP) et le gouvernement afin de mettre fin à un conflit les ayant opposés pendant près de 50 ans et ayant fait des milliers de victimes.
Les ex-combattants, militants progressistes se battant pour de nombreuses causes en faveur des droits humains dans le pays depuis le début du conflit se sont donc retrouvés dans différentes organisations afin de pouvoir continuer à mener leur combat de façon légale pour une vie digne et la justice sociale pour toutes et tous en Colombie.
Il a également été constitué un nouveau parti politique, communiste et bolivariste, la Force Alternative Révolutionnaire Commune (FARC), qui agit depuis 2017 pour le progrès social dans les différentes régions de Colombie.
Pourtant, ces accords de paix ne semblent pas être respectés par le gouvernement, étant donné que, comme indiqué auparavant, les meurtres de militants ne cessent de se multiplier. Les coupables ne sont pas recherchés. Ils sont ainsi, depuis 2016 seulement 37% à avoir été identifiés (la majorité étant des paramilitaires proches du gouvernement), tandis que les autres coupables n’ont visiblement aucun intérêt pour le gouvernement à être retrouvés.
C’est devant cette recrudescence de violence envers les militants des mouvements sociaux que s’est constituée la Marche pour la Dignité en Colombie, constituée de 40 organisations (politiques, culturelles, syndicales, étudiantes, paysannes et représentants des différents peuples) partie des différentes régions le 25 juin et qui a convergé pour arriver la semaine dernière à Bogota. Elle avait pour but d’exiger du gouvernement des mesures de protections fortes envers les militants.
Toutefois, constatant la répression dont elle est victime, la Marche pour la Dignité en Colombie appelle dorénavant à une mobilisation permanente contre le gouvernement, considéré comme proche des narcotrafiquants, et donc des assassins des militants progressistes.
Il est assez ironique de voir que les Etats menant des politiques progressistes en Amérique sont diabolisés, comme le Venezuela ou Cuba, alors que des évènements gravissimes tels que ceux-ci se passent tous les jours et sont complètement ignorés par les médias occidentaux. On peut certainement se douter que la proximité du gouvernement colombien et des puissances capitalistes occidentales y est sans doute est pour quelque chose. Comme toujours l’indignation ne va que dans un sens, celle profitant aux capitalistes qui en en retour accuse le camp des progressistes de toutes les horreurs possibles.
Mathieu Raffini
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