Attendre ou agir ?

27 août 2004

Le rappel d’événements historiques est toujours source d’enseignements pour le présent et pour l’avenir. D’où l’importance de respecter le devoir de mémoire.
Mercredi soir, dans le journal télévisé de France 2, une Parisienne âgée de plus de 80 ans a raconté comment elle a vécu l’occupation de la France par les nazis, et la libération de la capitale en août 44. La vieille dame n’a pas caché que pendant ces années difficiles, elle s’est comportée comme beaucoup de gens : elle est restée “tranquille” pour ne pas avoir d’ennuis avec l’occupant et ses collaborateurs. Et elle a attendu que cela aille mieux.
Quand Paris fut libéré, qu’elle vit arriver les premiers chars des résistants et que sonnèrent toutes les cloches des églises, elle sortit dans la rue comme tout le monde, pour fêter la libération. Et d’ajouter : la joie de toute la population unie dans la victoire était immense, indescriptible.
C’est ainsi dans toutes les situations d’oppression et dans tous les pays. Il y a des gens qui collaborent avec les oppresseurs ; il y a ceux qui, pour différentes raisons, se résignent tout en souhaitant - du moins pour nombre d’entre eux - que ça change ; enfin, il y a ceux qui construisent jour après jour ces libérations et ces progrès humains tant espérés.
Attendre un monde meilleur ou agir pour améliorer la société : un choix de tout temps. C’est la liberté de chacun de choisir.

L. B.


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Témoignages - 80e année


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