Au-delà de la morale

18 octobre 2007, par J.M.C.

Hier, à travers le monde et avec des fortunes diverses, s’est déroulée la Journée mondiale du refus de la misère. Lancée il y a 20 ans de cela sur la base d’une initiative de la société civile, cette opération rencontre toujours un franc succès et se mondialise de plus en plus. Ce qui est logique, car la misère est un fléau mondial que l’on retrouve, avec plus ou moins d’intensité, à tous les niveaux de la planète.

Bien sûr, il faut refuser la misère. Il est inacceptable que des millions, voire des milliards, d’êtres humains soient privés des biens élémentaires et qui sont essentiels à la vie. Un être humain, précisément parce qu’il est un être humain, doit pouvoir vivre quel que soit l’endroit de sa naissance ou de sa résidence.

Car la pauvreté ou la misère n’est pas une fatalité. C’est un problème de société qui découle d’un système économique et social profondément inégalitaire : le capitalisme pousse à l’accumulation des richesses dans les mains d’une minorité et condamne les 4/5 de la population à l’insuffisance et aux pénuries chroniques. C’est ce modèle de répartition qu’il faut changer.

Au-delà de la morale et des bons sentiments, il y a impérative nécessité d’installer un nouvel ordre économique mondial. Ce n’est que sur un nouveau socle qu’on pourra construire une société mondiale plus harmonieuse. À nous donc, tous les jours et à tous les niveaux, d’agir pour réduire les écarts de richesses matérielles et partager de façon plus équitable les ressources naturelles.

J.-M. C.


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