Au nom de qui parle-t-il ?

27 juin 2008

Avant-hier au Conseil général, Cyrille Hamilcaro (notre photo) a fait tout un tabac pour demander la construction d’un incinérateur de déchets dans le Sud de l’île. Or ce projet, autrefois soutenu par la plupart des élus de la CIVIS voire par d’autres, est aujourd’hui rejeté par la totalité des responsables de cette communauté d’agglomération.
D’ailleurs, dans l’ensemble des collectivités réunionnaises, où l’on a pris un peu mieux conscience de la signification du “développement durable”, les élus ont renoncé à investir dans l’incinération des déchets. Ils ont pris en compte la nocivité de ce procédé car, malgré certains progrès sur ce plan, les risques de pollutions cancérigènes demeurent et le principe de précaution doit donc s’appliquer.

Mais il n’y a pas que cet aspect-là à intégrer. Il s’agit d’abord de donner la priorité à une politique globale visant à diminuer la production de déchets ménagers et autres. Ensuite, de voir, au niveau du traitement des déchets, comment se préoccuper avant tout de leur récupération et de leur valorisation en énergie, en fertilisants et autres produits utiles mais aussi en créations d’emplois.
Faute d’avoir une telle vision, juste et responsable, l’ex-maire saint-louisien s’isole de plus en plus. Mais au nom de qui parle-t-il pour l’incinérateur ? Et dans l’intérêt de qui ?

 L. B. 


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