
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
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5 mars 2022, par
Bertha von Suttner – ou comtesse Kinsky von Chinic und Tettau ou encore, baronne von Suttner – est la septième récipiendaire du Nobel de la paix dans l’Histoire mais surtout la première femme à avoir cet honneur.
Née à Prague le 9 juin 1843, Bertha von Suttner descend d’une famille noble. Son père, Franz Michael Graf Kinsky, meurt avant sa naissance et elle grandit auprès de sa mère, Sophie Wilhelmine. Elle bénéficie d’une bonne éducation, apprend plusieurs langues (allemand, anglais, français et italien) et voyage beaucoup. Sa mère dilapide la fortune de son père en jeu et, en 1873, Bertha devient gouvernante chez le baron Karl von Suttner – un industriel de Vienne –, donnant des cours de langue et de musique à ses filles. Elle tombe amoureuse du fils von Suttner, Arthur Gundaccar von Suttner, mais la famille désapprouve cette relation ; la mère d’Arthur renvoie Bertha et lui trouve une place comme secrétaire privée d’Alfred Nobel, pour une courte période. Les deux se lient cependant d’amitié et entretiennent une correspondance.
Femme de tête et de cœur, Bertha consacre sa vie au pacifisme. Le combat commence avec Alfred Nobel, l’inventeur de la dynamite (elle sera sa secrétaire quelque temps à Paris) avec lequel elle entretiendra une correspondance assidue jusqu’à sa mort en 1896. Le vieux savant tient à s’exonérer du mal que fait son invention dans les guerres en promouvant désormais la paix… Le testament d’Alfred mis en œuvre par Bertha, devient le Prix Nobel de la Paix Elle fait tout pour que les premiers récipiendaires soient, en 1901, Henry Dunant pour la fondation en 1863 de l’œuvre de la Croix-Rouge et Frédéric Passy, pour la fondation en 1870 de Société d’arbitrage des Nations (future SDN et donc future ONU). Un philanthrope agitateur suisse et un député pacifiste et féministe français.
En 1890-1891, Bertha von Suttner crée une « société de la paix de Venise » (Friedensgesellschaft Venedig) et une société pacifiste autrichienne, la Österreichische Gesellschaft der Friedensfreunde, dont elle est nommée présidente – fonction qu’elle occupera jusqu’à sa mort. En novembre 1891, lors du congrès mondial pour la paix à Rome, elle est élue vice-présidente du Bureau international de la paix et fonde la Deutsche Friedensgesellschaft (société allemande de la paix), qui rassemble beaucoup de monde. Bertha participe à plusieurs congrès de paix internationaux et réclame la création d’un tribunal d’arbitrage international. En 1899, elle prend part à la préparation de la première conférence de La Haye. Le 10 décembre 1902, Artur Gundaccar von Suttner meurt à Harmannsdorf. Endettée, Bertha vend leur propriété et part s’installer à Vienne où elle continue à écrire. En juin 1904, Bertha participe à la Conférence internationale des femmes à Berlin ; elle voyage de pays en pays, notamment aux États-Unis où elle est invitée à la Maison-Blanche pour s’entretenir avec le président Theodore Roosevelt.
Fondatrice et vice-présidente du Bureau international de la Paix, auteure du best seller traduit en 12 langues et préfacé par son ami Gaston Moch, « Die Waffen nieder !/ Bas les armes ! » (1889), la baronne court l’Europe. Son combat : convaincre les faiseurs de guerre de la nécessité de la Paix. Elle complète ainsi la lutte menée pour la même cause par la Deuxième Internationale auprès du prolétariat chair à canon ! Quelle que soit la classe sociale, la paix en cette fin du XIXe siècle a une portée universelle. En fait, Bertha von Suttner agit de la même façon que Dunant 25 ans auparavant avec « Le souvenir de Solferino » (1862), le célèbre texte pamphlet sur comment « humaniser la guerre », fondements de la Croix-Rouge et, plus globalement, ceux de l’action et du droit international humanitaires. La vie de Bertha est un roman jusqu’à sa fin. Pour preuve, la militante pacifiste, féministe, romancière, journaliste, auteure de science-fiction (!) fille de la noblesse austro-hongroise meurt à Vienne le 21 juin 1914 ; soit une semaine avant l’assassinat à Sarajevo de l’archiduc son lointain cousin. On connaît la suite, funeste, terrible dont elle avait prévu l’horreur dans l’un de ses derniers articles. Un peu comme Henri Dunant dans son visionnaire pamphlet, « L’avenir sanglant ».
« Après le verbe “aimer”, “aider” est le plus beau verbe du monde. » Bertha von Suttner
Nou artrouv’
David Gauvin
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