Bon anniversaire à Fidel Castro

16 août 2016, par J.B.

Fidel Castro aligne près d’un siècle de vie, dont l’essentiel est fait de combats politiques. C’est une exceptionnelle longévité. Pour cet évènement , les manifestations ont été nombreuses et très élogieuses. Mais, sa vie n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. La preuve : on dénombre plus de 600 tentatives d’assassinats perpétrées contre lui sous la conduite des Etats Unis. Il s’est beaucoup sacrifié et son œuvre continue d ’inspirer des générations de jeunes révolutionnaires, notamment en Amérique Latine. En réponse, à tous les “gâteaux” d’anniversaires, il a écrit un article, au titre évocateur : “l’anniversaire” qui a été publié vendredi dans la nuit précédent le 13 août.

Dans cet article de circonstance, retenons 2 choses.

Fidel a estimé que le discours de Obama au Japon, à propos des bombes nucléaires larguées sur la population de Hiroshima et Nagasaki, par les Etats Unis, en août 1945, n’était pas à la hauteur de l’évènement historique, 71 ans après. Sûr qu’il aurait aimé entendre un Appel à la Paix, une initiative pour mettre fin aux armes nucléaires ou toutes autres techniques sophistiqués de destruction massive ou quelque chose de cette dimension.

Il n’y a Rien eu qui aurait pu annoncer aux peuples du monde et aux jeunes qu’ils pourront désormais vivre en paix. Il n’est pas déçu Fidel, il dénonce l’hypocrisie de cette grande nation qui donne des leçons à tout le monde, jusqu’à fomenter des guerres pour détruire les pays, comme en Irak. Obama a gaspillé 2 mandats et ne sera pas noté comme un grand homme dans l’Histoire.

Quand Fidel s’appuie sur le Japon pour le dénoncer, il éclaire les Cubains pour qu’ils soient toujours vigilants et ne se laissent pas griser par du discours sur la nouvelle entente Cuba-Etats Unis. En effet, Obama n’a pas encore mis fin à l’embargo contre Cuba et n’a pas encore rendu la base de Guantanamo. On se demande bien à quoi a servi son titre honorifique de Prix Nobel de la Paix.

L’autre aspect concerne ses inquiétudes devant les conséquences du changement climatique et leurs impacts sur l’évolution démographique. Pour lui, l’Humanité est en danger. Il met ses espoirs dans les mains des scientifiques les plus brillants pour apporter des réponses à cette question et à d’autres de la même importance.

Malgré la maladie qui le tient éloigné de l’exercice pratique du pouvoir, il est toujours un bon observateur de la vie politique, et écrit assez régulièrement dans le journal du PC cubain.

J.B.

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