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22 janvier 2013, par
Les jeunes qui ont lancé un appel pour un Boucan-Party ont réussi un joli coup. Ils ont surtout fait éclater de nombreuses contradictions qui renvoient par effet miroir la Direction municipale de Saint-Paul à ces propres turpitudes.
A la veille de la rentrée, les jeunes cherchent toujours à s’éclater avant de reprendre la classe. Ils se sont donné une petite journée à la plage. Tous les participants étaient fiers de ce moment inoubliable. Enfin, ils auront de quoi se raconter à la rentrée. Par cette simple action, ils ont fait éclater le vide d’activité envers la jeunesse durant les vacances. Dans une commune de 100.000 habitants, avec des atouts naturels aussi magnifiques, l’initiative des jeunes renvoie aux carences de la municipalité. Ce qui explique la réaction ringarde des élu(e)s.
Les “ados” ont réussi à réunir plus de 2.000 personnes. Ce n’était pas leur objectif de départ, mais reconnaissons que c’est une belle réussite. Et c’est cela qui fait trembler les élus de Saint-Paul. Alors, ces derniers cherchent un prétexte pour casser le mouvement. On a trouvé que les 2.000 personnes ont laissé des déchets ! La bonne nouvelle ! La machine de dénigrement se met en marche. Quelle quantité, quel coût, qui va payer... ça vole bas. L’orientation donnée à ce débat exprime le désarroi d’une Direction politique qui parle de la jeunesse, mais lui interdit toute initiative.
Enfin, grâce à ces jeunes, l’activité économique dans la zone a pris des couleurs. Les fournisseurs de services dans le coin étaient heureux. C’était imprévu. Une fois de plus, cette initiative soulève l’immobilisme de la Direction municipale. Pourquoi ce que les jeunes ont réussi, la municipalité, avec son budget et toute son administration, en a été incapable ? On bavarde, on se pavane devant les caméras, mais rien n’est fait pour relancer l’activité dans le coin.
Durant le week-end, la décision de réprimer a provoqué un vaste mouvement de sympathie envers les jeunes organisateurs, obligeant la Mairie à se désister de sa plainte, hier. Mais le mal est fait : la volonté de répression était bien réelle. C’est l’intention qui compte. Les jeunes ont eu à faire à une équipe de ringards.
En définitive, la réussite des jeunes se double d’une éclatante victoire politique vis-à-vis des élu(e)s frustré(e)s et totalement dépassé(e)s.
J.B.
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