
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
1er avril 2019
Pour la 3e fois, le projet de sortie de l’Union Européenne présenté par Mme May a été rejeté par les Députés. Sur le terrain, les citoyens sont désemparés et les opérateurs économiques sont sans boussole. Le débat divise le public et les familles. Les cicatrices sont profondes. La première ministre britannique réussira-t-elle, dans un ultime effort, à sortir son pays de l’impasse, cette semaine ?
Pendant ce temps, celui qui est à l’origine de ce chaos s’offre du plaisir en silence car il a démissionné au lendemain d’un référendum qu’il avait provoqué mais qu’il n’a pas pu contrôler. A la question de savoir s’il fallait rester au sein de l’Union Européenne ou la quitter, les partisans du divorce ont remporté le scrutin par 51,9%. Le pouvoir qui avait pourtant milité en faveur du maintien, avait perdu toute crédibilité dans une opinion rongée par le sentiment que leur situation sociale catastrophique relevait de l’intégration à l’Europe.
Ce 3e échec du texte de sortie de crise montre bien que les conséquences n’ont pas été bien réfléchies. La suite a été tout improvisée, de la haute finance à la simple carte d’identité. En 2003, David Cameron avait assuré sa ré-élection sur la promesse d’un référendum européen. Ce discours lui avait permis de remporter la victoire sur son adversaire de droite anti-européen. Toutefois, il n’a pas pu retourner la population en faveur du maintien. Son opportunisme a été un pari risqué.
Mais cela a renforcé les positions des euro-sceptiques populistes dans tous les autres pays de l’Union Européenne. Marine Le Pen est la porte-parole de ce courant de pensée radicale qui accuse les étrangers de tous les maux. Le rempart idéologique et politique que représentaient les communistes et les syndicats a été détruit par les socialistes tellement convaincus qu’après la victoire avec un contenu d’austérité, ils allaient pouvoir retourner la situation. A leur tour, ils n’ont pas survécu à la crise globale. Le Brexit, Cameron et les Socialistes nous apprennent que l’opportunisme ne peut tenir lieu de programme.
JB
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