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19 février 2016
Depuis hier soir, l’Union européenne tient un sommet de chefs d’États et de gouvernement. Dans l’ordre du jour, deux sujets sont mis en avant : l’accueil des réfugiés et l’éventuelle sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne.
C’est cette seconde question qui suscite le plus de commentaire. Même si cet État n’utilise pas l’euro, c’est une puissance économique importante. L’an dernier, lors de la campagne des élections législatives, le gouvernement sortant, dirigé par le Parti conservateur, s’était engagé à organiser un referendum sur le maintien ou pas de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne. Alors que les sondages donnaient les Conservateurs battus, ou tout au moins sans capacité de former à eux seuls une majorité, ces derniers l’emportaient largement. Reconduit au poste de Premier ministre, David Cameron a donc tenu sa promesse sur le référendum.
La Grande-Bretagne avait été admise en 1973 dans ce qui s’appelait alors la Communauté économique européenne. En 1975, le gouvernement britannique organisait déjà un référendum sur son maintien dans l’organisation, à la suite de la défaite électorale du parti qui avait négocié l’adhésion. Il demandait alors un aménagement des règles, et donnait des consignes de vote en fonction de ce qui avait été obtenu. Le gouvernement britannique de 1975 était sorti satisfait des discussions, il avait donc appelé à voter pour le maintien. Le « oui » l’avait alors emporté à plus de 70 % des suffrages.
Le gouvernement britannique actuel tente donc de rééditer le succès d’un de ses prédécesseurs. Mais la différence de taille, ce sont les revendications. En 1975, le parti au pouvoir était celui des Travaillistes. Il cherchait donc à obtenir des garanties pour les lois sociales. 41 ans plus tard, c’est du contraire qu’il s’agit. Les Conservateurs s’attaquent à un pilier de l’Union européenne : l’égalité des prestations sociales. Ils veulent que les ressortissants d’autres pays travaillant en Grande-Bretagne aient des prestations sociales inférieures à celles des Britanniques. C’est une demande scandaleuse, car en Grande-Bretagne, un travailleur, qu’il soit ou pas britannique, contribue tout autant à la richesse du pays. Ce projet crée donc une ségrégation dangereuse, et relègue les travailleurs immigrés au rang de sous-salariés.
C’est donc un odieux chantage qu’exerce le gouvernement de la Grande-Bretagne. Si les autres dirigeants de l’Union européenne l’acceptent, alors c’est la porte ouverte à toutes les discriminations, et ce sera alors terminé des rêves d’une Europe sociale. S’ils sont intransigeants, alors les Conservateurs feront campagne pour la sortie de l’Union européenne. Sans doute ces derniers mettront-ils en avant cette mesure d’inégalité sociale qui a des relents de racisme. Ce sera alors au peuple britannique de trancher. Suivra-t-il ses dirigeants ?
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