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22 octobre 2021, par
« Bas de plafond », « crétins »… Des opposants au référendum de 2005 aux ennemis du passe sanitaire en passant par les gilets jaunes, les mobilisations populaires révèlent régulièrement le mépris de classe d’une partie des élites politiques et médiatiques.
On peut définir le mépris de classe comme tout ce qui contribue à construire et perpétuer le rejet des pratiques des classes populaires, parce que considérées comme indignes de respect ou d’intérêt. Mais pour comprendre ce concept et pourquoi faire du mépris de classe c’est moche, il faut commencer par quelques explications sur le contexte dans lequel il se développe. Nos sociétés sont structurées d’une façon qui fait apparaître plusieurs classes sociales hiérarchisées. Cela ne signifie pas que certaines caractéristiques font de certains individus des personnes intrinsèquement meilleures ou plus intéressantes que d’autres dans l’absolu. Ce que ça veut dire, c’est que dans ce système, certains groupes en dominent d’autres et profitent d’avantages dont ils les privent.
En effet, la classe sociale est entre autres déterminée par la fonction occupée dans la production économique. On note généralement ça en référence à la nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles établie par l’INSEE (PCS, souvent dite CSP, du nom de l’ancienne nomenclature). Elle est très précise, mais on simplifie généralement en se référant aux grandes catégories, au nombre de 6 pour les actifs. En relation aux classes sociales, on considère généralement que les classes populaires comprennent les ouvriers et les employés, les classes moyennes incluent les professions intermédiaires et les cadres moyens, et les classes supérieures les cadres et professions intellectuelles. Les artisans, commerçants et agriculteurs sont plus difficiles à ranger en raison de la grande diversité de situations que cette catégorie recouvre. On peut les classer en fonction de la taille de l’entreprise ou de l’exploitation.
Au-delà du fait de s’assurer qu’on a bien les bons goûts, les bonnes pratiques et les bonnes connaissances, il faut surtout s’assurer qu’on n’a pas celle des classes populaires. L’enjeu, c’est de se distinguer du commun (le fameux mainstream) et du grossier. Des études ont mis en évidence le fait que de nombreux enquêtés, interrogés sur leurs goûts culturels, mettent un point d’honneur à se différencier des « beaufs », des « ploucs » ou des « c… » qui ont des loisirs jugés sans intérêt et même « abrutissants ». Elles révèlent ainsi des couples d’opposés définissant les pratiques culturelles valorisées et celles qui ne le sont pas : rare/commun, complexe/simple, raffiné/vulgaire, pur/commercial. Or, il n’y a rien d’intrinsèquement mauvais à préférer une activité facile d’accès aussi bien en termes d’efforts intellectuels que pratiques. Il s’agit d’un moyen de manifester son appartenance à une classe sociale, et son droit aux privilèges qui vont avec, tout en soulignant la distance qui nous sépare des classes sociales inférieures. Et en excluant les personnes appartenant à une classe sociale inférieure, on évite les mésalliances qui risqueraient de compromettre la reproduction des privilèges.
Alors le mépris de classe se vit au quotidien par nos compatriotes. Quand le préfet décide de mesure empêchant la propagation du virus, on vise au principal les pique-nique et les rassemblements familiaux, qui vise-t-il ? Mais par contre un haut magistrat et la bonne société peuvent fêter un grand mariage. La lutte pour le climat et la santé passe par le même prisme et les mêmes coupables, le diesel et la cigarette. Les élites mondialisées ont pris le pouvoir et plus que de mépriser les classes populaires, ont réussi à les culpabiliser. Récemment encore, une ministre possédant une maison dans une des villes les plus chères de France, considérait que posséder sa maison est un non sens écologique. Malheureusement la conscience de classe s’est étiolée avec la perte de notre tissu industriel, CFR et usines sucrières en particulier. Mais le mépris de classe, lui, ne s’est jamais aussi bien porté. Le monde ouvrier s’est structuré différemment, notamment dans les services, mais il existe toujours. Le rôle d’un parti communiste est d’unir les classes laborieuses et de leur redonner espoir et fierté par le travail et non l’assistanat.
“Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques, les pensées dominantes.” Karl Marx
Nou artrouv’
David Gauvin
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