
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
3 février 2022, par
Depuis plusieurs années, la tendance est à l’alignement du calendrier scolaire à La Réunion sur celui de la France. Ceci ne manque pas de causer de sérieuses perturbations pour les élèves et leurs encadrants. La preuve par Batsiraï : les écoles sont fermées depuis mercredi et n’ouvriront pas avant lundi. Ceci confirme que le calendrier scolaire imposé aux Réunionnais n’a pas pour but de favoriser la réussite scolaire, bien au contraire.
La Réunion est une île tropicale située dans l’hémisphère Sud. Comme le rappelle le passage de Batsiraï, c’est actuellement le coeur de la saison cyclonique. Ceci avait amené les autorités à mettre en place un calendrier scolaire bien différent de celui de la France, avec deux mois de vacances en janvier-février afin d’éviter de faire cours pendant les mois les plus chauds de l’été tropical, qui sont également les mois où la probabilité du passage d’un cyclone est la plus élevée.
Mais depuis plus de 20 ans, les autorités responsables du système scolaire en place à La Réunion ont procédé par petites touches pour considérablement raccourcir les vacances d’été au profit d’un allongement des vacances d’hiver. Désormais, les grandes vacances d’été durent à peine un mois, tandis que celle d’hiver s’étalent sur un mois.
Ceci nuit tout d’abord à la qualité des apprentissages. En effet, en France, les grandes vacances se situent en été, pendant deux mois alors que les vacances de Noël se limitent à deux semaines. Ceci permet aux élèves d’éviter d’être en classe pendant la période des grandes chaleurs.
Mais ce qui est bon pour les élèves en France ne l’est pour ceux de La Réunion, en conséquence, un obstacle supplémentaire est infligé aux jeunes Réunionnais.
Ensuite, le risque de journées de cours perdues en raison des conditions climatiques est bien réel. Ce sont autant de journées à rattraper qui ne seront pas compensées par un allongement de l’année scolaire pendant l’hiver.
Les arguments des défenseurs de ce calendrier sont connus : il s’agit de réduire la durée des vacances d’été car elles constituent une coupure importante durant l’année scolaire qui commence mi-août pour se finir début juillet. Cet argument ne tient pas la route, car il suffit de faire commencer l’année scolaire en mars pour la terminer en décembre afin que les grandes vacances ne soient pas une rupture préjudiciable à la continuité des apprentissages.
Survient alors l’argument massue : tout d’abord permettre à des bacheliers dont les parents en ont les moyens de poursuivre leurs études en France sans risque d’un trimestre perdu pour cause de calendrier décalé avec la France et ensuite intégrer les enseignants dans le mouvement national français afin qu’un enseignant venu de France au terme de l’année scolaire puisse être en poste à La Réunion au moment de la rentrée suivante, et inversement.
Il serait intéressant de connaître précisément combien de jeunes Réunionnais décident de quitter leur île après le bac pour aller en France. Ce nombre doit être mis en rapport avec les plus de 200.000 jeunes Réunionnais qui subissent les conséquences d’un calendrier inadapté.
En Kanaky Nouvelle Calédonie, une collectivité de la République, le calendrier est adapté au climat comme en France : début de l’année scolaire à la mi-février et fin de l’année scolaire aux alentours du 15 décembre afin que les vacances d’été puissent durer 2 mois. Ce calendrier différent n’interdit pas les mutations d’enseignants venant de France et n’empêche pas ceux qui le souhaitent de poursuivre leurs études dans ce pays. Alors pourquoi un tel calendrier ne s’applique-t-il pas à La Réunion ? Qui a intérêt à rendre plus difficile la réussite scolaire des jeunes Réunionnais ?
M.M.
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