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4 mai 2017, par
Alors que la campagne de l’élection présidentielle touche à sa fin et que les candidats aux législatives commencent à se multiplier, une question essentielle est en train de se jouer : l’avenir de la canne à sucre à La Réunion. En effet, au mois de septembre, c’est-à-dire dans 4 mois, ce sera la fin des quotas sucriers dans l’Union européenne. À compter de cette date, si une partie du sucre produit à La Réunion n’est pas vendu, alors l’Europe n’interviendra plus pour l’acheter à un prix fixé à l’avance et supérieur au cours mondial. Pour passer le cap de cette année, le gouvernement a débloqué une aide supplémentaire de 26 millions d’euros. Elle s’ajoute aux aides publiques versées par l’État et aux subventions européennes.
Dans deux mois, c’est la coupe qui doit commencer. Mais à ce jour, le prix de la canne n’est toujours pas fixé. À l’approche de l’échéance, la tension monte. Lors de la dernière rencontre, un incident avait opposé deux syndicalistes de la FDSEA et de la CGPER, tandis que des membres de la FDSEA avaient pénétré dans la cour du CTICS où se tiennent les discussions de l’interprofession. Les industriels ne veulent pas reprendre les discussions tant qu’une charte de bonne conduite n’est pas signée par les deux syndicats de planteurs. Pendant ce temps, l’heure tourne.
Depuis plus de 20 ans, beaucoup de choses ont changé à La Réunion. Mais il reste une donnée immuable : le prix de la tonne de cannes achetée au planteur par l’usinier. Ce prix est de 39,09 euros par tonne, pour une richesse en sucre de 13,8. Les autres sommes perçues par les planteurs ne viennent pas des usiniers. Par exemple, ce sont les abonnés à EDF qui paient la prime bagasse. D’où la demande d’une partie des syndicats d’augmenter tout de suite le prix de la canne pour au moins prendre en compte la hausse du coût de production.
Rien n’est encore décidé pour cette année et encore moins pour les années prochaines. Car dans l’état actuel de la filière canne-sucre, sa survie dans la mondialisation dépend du niveau des aides de l’État, de l’Europe et des discussions commerciales entre l’Union européenne et les pays exportateurs de sucre de canne. De plus, le propriétaire des deux usines sucrières de notre île est la filiale d’une coopérative de planteurs français de betteraves. Autant dire que les décisions stratégiques ne se prennent pas à La Réunion. Or sur le devenir de la filière canne-sucre, Dacian Ciolos, commissaire européen en visite à La Réunion en 2013, avait été très clair : « tout dépendra de la stratégie des industriels ».
La filière canne-sucre représente 18.000 emplois directs et indirects, 100.000 personnes sont concernées. Mais ce problème est bien secondaire dans la campagne présidentielle qui s’achève et celle des législatives qui a déjà bien commencé pour plusieurs candidats. La filière canne-sucre sera pourtant un dossier brulant pour le nouveau pouvoir et la majorité parlementaire qui sera désignée le mois prochain.
J.B.
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