
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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29 août 2016, par
Comme on pouvait s’y attendre, les promoteurs de la route en mer sortent l’artillerie lourde pour faire passer en force leur projet de carrière à Bois-Blanc. Dans une pleine page de publicité parue dimanche dans la presse écrite, ils veulent influencer sur le résultat de la nouvelle enquête publique. Tout d’abord, ils affirment que les attentes de la population ont été prises en compte. C’est prendre des libertés avec la vérité. Depuis le départ, la population a constamment affirmée son opposition à la méga-carrière de Bois-Blanc. Elle refuse d’être empoisonnée par une noria de camions et par les poussières causées par l’extraction, sans parler du bruit. Cette année, les électeurs de Saint-Leu ont été consultés sur ce projet, ils ont voté à 80 % contre. C’est dans les quartiers les plus proches du site prévu pour la carrière que les scores ont été les plus élevés. Les attentes de la population sont donc claires.
Pour influencer l’expression de la population, les partisans de la route en mer agitent le chantage à l’emploi. Tout d’abord, ils affirment que la carrière de Bois-Blanc créera plus de 300 emplois. Actuellement, le chantier de la route en mer tourne à plein régime. Il emploie moins de 800 personnes. À elle seule, une carrière pourrait donc fournir l’équivalent d’un peu plus de 50 % des emplois de la route en mer ? Qui peut croire à une telle chose ?
Enfin, l’argument final des amis de Didier Robert est le suivant : sans la carrière de Bois-Blanc, la route en mer, appelée « nouvelle route du littoral » dans la publicité, ne se fera pas. Voici moins d’une semaine, la CGTR-BTP a annoncé l’arrêt du chantier de la grande digue de la route en mer à cause du manque de matériaux, et des licenciements. Cette information avait fuité lors d’une réunion technique sur le chantier. La Région a confirmé cette suspension du chantier dans l’attente de l’ouverture de nouvelles carrières, alors que les bénéficiaires des marchés publics indiquaient qu’il n’y avait pas de licenciements.
Quelques jours après cette annonce, une pleine page de publicité sort dans la presse pour enfoncer le clou. Pourtant, le manque de matériaux n’est pas un problème qui vient de surgir à la dernière minute. Dès le départ il existait et malgré cela des travaux ont été engagés et financés par la Région Réunion, la France et l’Union européenne. L’annonce officielle de l’impossibilité de faire la route en mer faute de matériaux n’est opportunément révélée qu’au moment où une nouvelle enquête publique sur l’ouverture d’une carrière à Bois-Blanc va être lancée. C’est cousu de fil blanc.
Il est grand temps d’arrêter un projet mal ficelé et qui divise les Réunionnais. L’argent obtenu par Paul Vergès peut bénéficier à des projets utiles pour la population : construction d’un train, autonomie énergétique, protection de la population face aux effets du changement climatique.
J.B.
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