Changement climatique et changement des risques

7 août 2018

Actuellement, l’Europe subit de fortes chaleurs. La persistance des températures élevées cause de graves problèmes dans des pays qui n’ont pas les infrastructures et les modes de vie adaptés à ce phénomène. Ces fortes chaleurs pourront pourtant y devenir de plus en plus fréquentes en raison du changement climatique. Des températures de 50 degrés en été en France ne sont pas à exclure durant les prochaines décennies. Or, 50 degrés aujourd’hui, c’est ce qui a cours au Moyen-Orient.

De tels événements fragilisent les forêts. Comme l’ont rappelé les feux survenus récemment en Suède, les pays européens ne sont pas prêts à affronter une menace qui se limite actuellement aux régions méditerranéennes de ce continent. Ces forêts constituent pourtant un des principaux moyens de stocker le CO2 rejeté dans l’atmosphère par l’utilisation massive du pétrole, du gaz et du charbon. Ces incendies accélèrent donc le changement climatique. Les forêts doivent être protégées.

Ceci est valable également pour La Réunion, avec depuis plusieurs années une tendance à la sécheresse qui s’installe. A sa découverte par les premiers navigateurs, La Réunion était uniquement une forêt. Les besoins de l’exploitation coloniale et la croissance de la population ont fait diminuer considérablement sa superficie. Fort heureusement, la création du Parc national permet de préserver près de la moitié de la surface de l’île de toute convoitise liée aux profits immédiats. Ce sanctuaire reste menacé et les moyens de protection restent ceux qui ont été prévus à une époque où le changement climatique n’était pas la certitude qu’il est aujourd’hui. Le seul ajout est la mise à disposition d’un bombardier d’eau pendant la saison la plus à risque.

Ceci est-il suffisant pour préserver de tout risque une partie du Patrimoine mondial ?

J.B.

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