Changement climatique et feux de forêt

19 juillet 2017, par J.B.

Dans l’hémisphère Nord, ce début d’été est marqué par d’importants incendie. En France, il n’a suffi apparemment que d’une cigarette mal éteinte pour faire flamber 800 hectares. Le Portugal est également touché. En Croatie et au Monténégro, des milliers d’hectares sont déjà partis en fumée. Au Canada, 40.000 personnes ont été évacuées pour les protéger de la progression des flammes en Colombie britannique.

Dans cette province du Canada, 159 feux ont été dénombrés, dont 27 majeurs. Le plus important couvrait lundi 500 kilomètres carrés, soit le cinquième de la superficie de La Réunion. Des renforts venus d’Australie sont attendus pour prêter main forte à près de 3.000 pompiers déjà mobilisés pour lutter contre les flammes.

Au Canada, les commentateurs font état d’une situation sans précédent. La catastrophe vécue par les imposantes forêts de conifères de la Colombie britannique est exceptionnelle. Mais elle peut toucher d’autres lieux où les températures élevées favorisent la sécheresse et donc la propagation des incendies. Pour éviter pareils dégâts, plusieurs forêts en France sont interdites à la population.

Le risque d’incendie est favorisé par des températures élevées. C’est précisément une des conséquences du changement climatique. La Réunion n’est pas à l’abri. C’est d’ailleurs ce qu’a rappelé l’incendie du Maïdo en 2011. Devant ce risque, des autorités ont pris une décision radicale : interdire toute activité humaine pendant la période de plus forte vulnérabilité. Comment concilier la protection de la biodiversité et l’accès de la population à un patrimoine, cette question risque de se poser de plus en plus avec l’amplification inéluctable des effets du changement climatique.

J.B.

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