
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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21 février 2018, par
En Corse, l’eau manque, la sécheresse s’est installée. Cette situation pèse sur les ressources disponibles pour la population. Dans la région du Cap Corse, un réservoir destiné à alimenter le réseau d’adduction d’eau potable n’est actuellement rempli qu’à 20 % de sa capacité. Habituellement à cette époque de l’année, il doit l’être aux deux-tiers. C’est ce qu’indique un article paru dans « le Journal de l’environnement ». Face à la pénurie, les pouvoirs publics réfléchissent à la mise en place d’une usine de dessalement de l’eau de mer pour produire de l’eau potable.
Plus près de nous, la ville du Cap est également confrontée à la pénurie. Si les réservoirs qui alimentent cette agglomération de 4 millions d’habitants ne reçoivent pas d’eau de pluie au cours des semaines qui viennent, alors l’eau du robinet sera coupée sauf dans les hôpitaux et dans les services où elle est indispensable. Pour les particuliers, il faudra se ravitailler dans les fontaines, pas plus de 50 litres par jour et par personne. 200 points d’eau seront ouverts au public, ce qui fait une moyenne d’une fontaine pour 20.000 habitants.
Ces différents exemples illustrent le déréglement du climat. La répartition de la population sur la Terre s’est faite en fonction de la présence de l’eau. Cette ressource indispensable à la vie est source de conflit. C’est ainsi qu’une des motivations de la guerre menée par Israël au Moyen-Orient est le contrôle de l’eau. Ce pays a ainsi annexé unilatéralement le plateau du Golan. Ce territoire syrien est considéré comme le château d’eau de la région. La discrimination subie par les Palestiniens sous occupation israélienne se matérialise aussi par l’accès à l’eau dans l’agriculture.
À La Réunion, cette question est toute aussi essentielle. Elle doit prendre en considération l’usage qui est fait du précieux liquide. Quand EDF a choisi de construire la centrale de la rivière de l’Est, le changement climatique était loin d’être aussi connu qu’aujourd’hui. Dès cette époque, le PCR a combattu ce projet, estimant que les 500.000 mètres cubes d’eau douce rejetées en mer doivent être valorisés autrement que par une simple utilisation dans des turbines. Cela reste d’autant plus d’actualité que la population continue d’augmenter, ce qui n’est pas le cas des ressources. Aux propositions de stockage par la construction de retenues collinaires, il est nécessaire d’en ajouter d’autres au sujet d’un usage différent de l’eau. Cela suppose de ne plus la considérer comme un produit que l’on jette après une seule utilisation. Car plus le temps passera, et plus les 500.000 mètres cubes d’eau rejetés chaque jour en mer à Sainte-Rose apparaîtront comme un luxe que l’on ne pourra plus se permettre.
J.B.
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Messages
21 février 2018, 09:17, par Maillot Joseph Lucay
Au prix du litre d’eau potable , cela fait effectivement beaucoup d’argent jeté à la mer toutes les secondes, alors que l’on pourrait réaliser à peu de frais les installations nécessaires pour la récupérer et la mettre à la disposition des populations réunionnaises , mais aussi étrangères qui souffrent du manque d’eau à certaines époques de l’année , soit parce que les sources qui sont dans les hauts tarissent , soit parce que les nappes phréatiques descendent au dessous du niveau acceptable .
J’ai proposé il y a quelques années de construire un dispositif de récupération de cette eau pour remplir des tankers qui pourraient s’approcher suffisamment près de la cote et aller la livrer à l’Ile Maurice ,et dans les pays arabes dont les ressources en eau sont insuffisantes pratiquement toute l’année , mais avec les conséquences du réchauffement climatique , cette installation pourraient servir également à alimenter en eau potable les réunionnais de la côte nord ouest qui sont essentiellement alimentés par des pompages dans la nappe phréatique . L’approvisionnement de ces régions pourrait se faire par une conduite longeant la mer , mais aussi par tanker qui prendraient l’eau à Saint Rose pour aller la livrer dans des réservoirs situés en bord de mer d’où elle seraient réinjecté par pompage dans les réservoirs de distribution des populations concernées .
Comme les turbines de l’usine de Sainte Rose sont installées à environ 10m d’altitude , il ne serait peut être pas nécessaire de les déplacer pour permettre la récupération de l’eau qu’elles rejettent actuellement à la mer ,mais même s’il fallait les déplacer et les réinstaller à une vingtaine de mètres au dessus , le coût de l’infrastructure ne devrait pas être dissuasif et pourrait permettre le traitement de l’eau par électrocution des microbes virus et bactéries qu’elle pourrait contenir pour la rendre totalement potable