
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
8 septembre 2016, par
Le site UP Magazine a publié le 23 août dernier un article affirmant que le groupe pétrolier Exxon porte une lourde responsabilité dans la fragilisation des récifs coraliens. Car selon les éléments réunis par l’ONG 350.org, Exxon est informé depuis longtemps des effets des changements climatiques, et a adapté ses installations à la montée du niveau des océans. Voici une chronologie publiée sur UP Magazine :
1968. Le Stanford Research Institute à Exxon et à l’American Petroleum Institute : « Si les taux de CO2 continuent d’augmenter au rythme actuel, des élévations notables de la température seront probablement observées ».
1977-1978. Division de recherche sur les produits d’Exxon : « On pense à l’heure actuelle que l’humanité dispose de cinq à dix ans, après quoi la nécessité de prendre des décisions difficiles pour modifier les stratégies énergétiques pourrait devenir critique »
1980. Imperial Oil, la filiale canadienne d’Exxon, publie un document intitulé Review aof Environmental Protection Activities for 1978-1979 affirmant qu’ « il n’y a aucun doute que l’intensification de l’utilisation de combustibles fossiles … aggrave le problème potentiel de l’élévation du taux de CO2 dans l’atmosphère ».
1980. Exxon réunit régulièrement avec d’autres leaders de l’industrie pétrolière pour débattre de la réalité du « problème du CO2 ».
1982. Les programmes sur les questions environnementales d’Exxon s’attendent à « des événements potentiellement catastrophiques » si l’utilisation des combustibles fossiles n’est pas réduite.
1992. Exxon participe à la formation de la Global Climate Coalition qui explique aux décideurs : « Le rôle des gaz à effet de serre dans le changement climatique est imparfaitement compris ».
1997. Le PDG D’Exxon, Lee Raymond, s’exprime contre le protocole de Kyoto : « Il est très peu probable que la prise de mesures, aujourd’hui ou dans 20 ans, influe significativement sur la température au milieu du siècle prochain ».
1998. Une note interne de l‘American Petroleum Institute, financé par Exxon, explique que « la victoire sera nôtre lorsque l’homme de la rue aura « compris » (reconnu) les incertitudes de la science climatique ».
2000. Exxon publie ces annonces pour semer le doute sur la science climatique : « une science incertaine : sachant que les prévisions météorologiques ne sont fiables qu’à quelques jours tout au plus, on ne peut que prendre acte de l’énorme défi auquel sont confrontés les scientifiques cherchant à prédire le changement climatique et son impact au cours du siècle prochain ».
2005. Le rapport annuel sur la citoyenneté d’entreprise d’Exxon lance des accusations infondées contre les conclusions climatiques du GIEC, soutenant que ce dernier n’avait pas utilisé des « méthodes statistiques objectives et reproductibles ».
Autrement dit, cette entreprise a depuis longtemps en sa possession les éléments prédisant la catastrophe mais n’a rien fait pour les diffuser. Plus grave, elle a combattu les travaux des scientifiques qui ont démontré l’existence du changement climatique et ses conséquences, le but étant de continuer à faire des profits. Depuis 2015, la justice des USA enquête sur ses faits.
À La Réunion, il existe un projet fait en dépit du bon sens. C’est la construction d’une route en mer. Des multinationales du BTP comptent faire des profits considérables. Il est pourtant clair que le niveau de la mer va monter, et les cyclones seront plus intenses. Si cette route était construite, elle serait donc exposée aux effets les plus destructeurs du changement climatique à La Réunion. La sécurité et les finances des Réunionnais seront-elles sacrifiées pour augmenter les profits des multinationales ?
J.B.
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