Chikungunya « autochtone » en France

14 août 2017, par J.B.

Parmi les conséquences du changement climatique, la circulation des maladies tropicales est une des conséquences évoquées. Voici 11 ans, La Réunion, Mayotte et Maurice avaient été lourdement touchées par le chikungunya, une maladie tropicale. La semaine dernière, un premier cas de chikungunya endémique a été relevé en France, explique cet extrait d’une dépêche de « Top Santé ».

« En France, 30 départements « rassemblent toutes les conditions propices à l’émergence du chikungunya » selon l’Institut Pasteur : présence du moustique tigre, température et humidité favorables à l’éclosion des œufs, présence de voyageurs revenant de régions où le virus circule…

Ce vendredi 11 août 2017, L’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) et la préfecture du Var ont confirmé un cas de chikungunya « autochtone » dans la région du Var. Cela signifie que le patient est tombé malade « sur le territoire national et n’a pas voyagé en zone contaminée dans les 15 jours précédents l’apparition des symptômes ». Bonne nouvelle : la personne atteinte (qui réside dans le Var mais a travaillé dans le département des Alpes-Maritimes) « est prise en charge par son médecin traitant et son état de santé n’inspire aucune inquiétude » ».

L’élévation des températures à cause du réchauffement climatique permet donc à des moustiques porteurs du chikungunya de transmettre ce virus en France. Cette tendance à la hausse des températures est largement amorcée. Autrement dit, le climat de la France ne protège plus sa population des maladies tropicales.

J.B.

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