
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
31 mai 2020, par
Alors que l’on voit partout que le coronavirus frappe toutes les catégories de population de façon uniforme, force est de constater que cela n’est pas le cas.
Ainsi, si tout le monde peut être touché, des facteurs rentrent en compte et font que certaines catégories de population sont plus touchées que d’autres. On passera sur la question de l’âge, qui a souvent été mise en évidence pour nous intéresser à l’impact en fonction de notre classe, notre genre et notre couleur de peau.
En effet, le virus a, lors de sa transformation en pandémie, est passé (évidemment il n’est pas question du début à Wuhan) de ceux pouvant se permettre de voyager à un virus touchant principalement les pauvres.
A La Réunion nous sommes d’ailleurs toujours dans le premier cas, ce qui a sûrement permis de limiter le nombre de cas graves.
SI l’on parle de virus de pauvres, c’est qu’en effet, de nombreuses inégalités font qu’aujourd’hui les plus précaires sont les premières victimes du coronavirus.
Il y a plusieurs raisons à cela.
Tout d’abord la précarité de la vie en général, qui empêche pour beaucoup d’avoir à des soins de qualité du fait de leurs coûts importants, ou de l’absence tout court d’offre de soins performants.
Cette précarité entraîne d’autres inégalités, et notamment lors du confinement. En effet, alors que les riches peuvent se permettre de rester confiné, du fait du confort général de leurs logements, cela n’est pas forcément le cas pour tous, entrainant de fait des risques plus importants de contracter la maladie. Ces risques sont de plus accentués par le statut précaire vis-à-vis de l’emploi, où aller sur son lieu de travail est pour beaucoup une nécessité pour vivre et/ou est imposé par le patronat, emplois précaires qui sont également par définition très souvent à risques concernant la propagation du virus.
Tous les facteurs sont ainsi combinés pour faire que, malheureusement les plus précaires sont les plus impactés par la crise du coronavirus.
Les éléments cités précédemment font que les femmes et les personnes racisées (non-blanches) sont également très frappées par ce virus.
En effet, elles combinent l’ensemble de ces facteurs : les femmes sont majoritairement plus précaires que les hommes et connaissent donc l’ensemble des situations nommées plus haut, mais risquent également plus du fait de leurs métiers. Elles se retrouvent effectivement dans des métiers exposés qui sont quasi-exclusivement féminins. On pense évidemment aux infirmières, aux aides-soignantes, aux caissières, etc.
La question est la même pour les personnes racisées, dont la majorité subit une précarité importante de par le monde, et sont donc les premières victimes du coronavirus, comme on peut par exemple le voir aux États-Unis ou au Brésil.
Cette crise, si elle peut servir à quelque chose doit nous appeler à agir de façon juste, résolue et le plus rapidement possible afin de mettre fin à ces inégalités qui détruisent des vies chaque jour. La précarité n’est pas acceptable. La vie d’une femme et/ou d’un.e personne racisé.e ne doit pas être plus risquée que celle d’un homme blanc. Il faut plus que jamais nous battre contre les inégalités pour obtenir la justice sociale, et ce d’autant plus dans cette période de crise sociale, sanitaire et politique.
Mathieu Raffini
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