Climat : adresser une parole réunionnaise au monde est plus que jamais possible

23 août 2018

Voici un extrait d’un article paru dans le « Nouvel Observateur » sous le titre « Changement climatique : les déserts s’étendent et voici pourquoi c’est grave » :

Les zones désertiques qui augmentent, des régions frappées par des sécheresse de plus en plus nombreuses… l’état de la planète dans les décennies à venir a de quoi inquiéter. Parmi les grandes tendances qui sont à l’origine de ces phénomènes, il y a bien sûr l’extension des terres occupées par l’humanité : urbanisation, déforestation, agrandissement des surfaces consacrées à l’agriculture et à l’élevage, construction de barrages…
Les conséquences de cette dégradation des sols ne sont pas qu’écologiques : leur coût économique est estimé à des dizaines de milliards d’euros par an. De plus, l’effet combiné de cet épuisement des sols et du changement climatique pourrait réduire les récoltes de 10 % d’ici 2050. L’Inde, la Chine et l’Afrique subsaharienne seraient les plus touchées, et la production agricole pourrait y diminuer de moitié.
Les problèmes d’alimentation que cela implique vont avoir des conséquences sur les flux migratoires : 700 millions de personnes pourraient être déplacées d’ici 2050.
La surface du désert du Sahara aurait augmenté de 10 % en un peu moins de cent ans, selon une étude menée par des scientifiques de l’université du Maryland (USA). Une expansion plus importante l’été que l’hiver. La superficie saisonnière estivale, au moment où le désert est réduit par la saison des pluies, serait aujourd’hui 16 % plus importante qu’il y a un siècle.
Ces chercheurs ont utilisé des méthodes statistiques pour déterminer la part des cycles climatiques sur les variations de pluviométrie durant la période étudiée. Selon leurs résultats, les cycles naturels seraient responsables des deux tiers de l’expansion du Sahara observée, le tiers restant provenant du réchauffement climatique provoqué par l’humanité.
« Le monde s’est déjà réchauffé de 1 °C," ajoute le Dr Su-Jong Jeong, qui a également participé à ces recherches. Mais la réduction des émissions de gaz à effet de serre afin de parvenir aux limites fixées par l’accord de Paris « pourrait réduire la probabilité de l’émergence d’une aridification significative dans de nombreuses parties du monde. »

« Changement climatique : les déserts s’étendent, et voici pourquoi c’est grave » et j’avais envie d’ajouter : et tout l’monde s’en fout. Mais c’est trop négatif. Essayons de positiver et tentons plutôt : mais bien peu s’en émeuvent. Ce n’est pas du négatif absolu.

Juste dire qu’il existe un espoir, une lueur d’espoir que, pour sa part, depuis 1975 et, de façon quasi permanente, depuis la mi-septembre 1996, le PCR s’est efforcé de populariser afin qu’elle devienne une préoccupation quotidienne de chacun des habitants de notre île.

Attendre des dirigeants politiques ou/et financiers qu’ils sachent mettre un terme à leur inextinguible soif de prédations serait d’une mortelle naïveté. C’est à chacune et chacun de nous qu’il revient d’œuvrer inlassablement à une une salvatrice prise de conscience d’enjeux vitaux pour toute La Réunion et pour la planète. Adresser une parole réunionnaise au monde (Laurent Vergès), est plus que jamais possible.

Jean

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