
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
27 février 2016, par
La Réunion accueillait hier le 31e Conseil des ministres de la Commission de l’océan Indien. Son déroulé a été tout un symbole de la régression des élus réunionnais et du recul de la solidarité des peuples frères avec La Réunion. Une manifestation de cette importance internationale commence par une cérémonie d’ouverture. Le secrétaire général de l’organisation et les chefs de délégation sont invités à prendre la parole. Lors de cette séquence publique, aucun Réunionnais n’a été autorisé à prendre la parole. Tour à tour se sont succédé les ministres de l’Union des Comores, des Seychelles, de Maurice et de Madagascar. Puis un secrétaire d’État qui est intervenu au nom de la France. La Réunion a donc été rayée de la carte. Pourtant, notre île partage avec les autres pays de la COI une histoire et une culture commune. Le secrétaire général de la COI a rappelé cette communauté de valeur. Mais si aux dernières nouvelles, Paris ne se situe pas au bord de l’océan Indien, cela n’empêche pas un représentant du gouvernement français de parler alors que les Réunionnais qui accueillent le Conseil des ministres ne s’expriment pas.
Pourtant, des élus réunionnais étaient présents. Ils étaient assis au premier rang dans la salle : les députés Huguette Bello, Monique Orphé et Jean-Jacques Vlody ainsi que les présidents des deux collectivités : Nassimah Dindar et Didier Robert. Les Réunionnais voient souvent à la télévision les indignations de Huguette Bello lors de la séance des questions des députés au gouvernement ou pendant d’autres opérations médiatiques. Mais la députée est restée sagement assise et n’a dit mot, imitée par ses collègues.
Après la pause-café, la séance de travail du Conseil des ministres sous présidence française a commencé. Contrairement aux usages, elle ne s’est pas déroulée intégralement à huis-clos. Didier Robert et Nassimah Dindar ont été invité à parler à ce moment-là en présence des journalistes. Mais à la différence des ministres et du secrétaire d’État, ils n’étaient pas debout derrière un pupitre, mais assis sur une chaise à la table de la délégation française. La Réunion n’était donc pas sur un pied d’égalité. Son infériorité était clairement affichée. De la tribune, sa représentation est réduite à un strapontin.
C’est une humiliation dans laquelle les élus de La Réunion portent une responsabilité. En d’autres temps, la Région Réunion n’aurait jamais accepté d’être traitée de la sorte. Personne n’ose imaginer que Paul Vergès aurait pu cautionner de pareils procédés. Mais les élus réunionnais présents hier ont accepté ce traitement. Ils sont venus et ont joué la partition qui leur était proposée. La conséquence, c’est la régression des élus réunionnais.
Mais il faut également noter qu’à une autre époque, les autres délégations se seraient élevées contre le traitement subi par La Réunion, au nom de la solidarité entre les peuples frères. La Commission de l’océan Indien est en effet le résultat des luttes solidaires menées par les peuples de notre région au sein de la Conférence des partis progressistes de l’océan Indien. Il s’agissait alors de combattre notamment le régime d’apartheid en Afrique du Sud qui était alors soutenu par la France et les autres grandes puissances occidentales. L’objectif était « Océan zone de paix », pour contrer la militarisation de notre région par les États-Unis avec leur base de Diego-Garcia. La solidarité avec La Réunion a donc reculé. Comment l’expliquer ?
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