Concertation et transparence

25 août 2004

Accroissement démographique, rattrapages en équipements et en personnels des services publics pour garantir les mêmes droits aux Réunionnais qu’aux autres citoyens de la République, s’adapter aux changements climatiques, tout cela dans un contexte de mondialisation des échanges. Les défis de La Réunion du 21ème siècles sont importants.
“Témoignages” a souvent souligné un préalable pour relever ces défis : la concertation la plus large pour élaborer un projet de développement durable, dans lequel pourront se reconnaître un maximum de Réunionnais. Cette concertation est également valable pour régler des problèmes plus particuliers. Par exemple, sur la question du transfert des TOS, les personnes concernées à La Réunion affichent la volonté d’aller vers un large accord.
C’est ce que confirmait hier la présidente du Conseil général. Interrogée par Radio-Réunion au sujet de la rencontre de travail de la veille avec les syndicats, la Région et les parlementaires, Nassimah Dindar se félicitait "des débats fructueux" et "des échanges" entre les différents participants. "C’est comme ça qu’on avance", a-t-elle ajouté.
Mais il est important que toute cette marche dans la concertation se fasse dans la transparence. Il n’y a rien à cacher. Il est ainsi difficile de comprendre l’attitude du parlementaire Jean-Paul Virapoullé, lors de cette réunion. Arrivé en retard, il a en effet refusé que la presse puisse continuer à assister aux débats.
Face aux défis que La Réunion devra relever pour que le pays puisse se développer, il faut en finir avec ces méthodes en misouk. Concertation et transparence sont deux conditions nécessaires pour qu’un projet réunionnais de développement durable puisse être la propriété du peuple.

M. M.


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