
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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27 mai 2016, par
L’appel à la manifestation contre la loi travail ce 26 mai a été très suivi en France. Les défilés ont rassemblé une foule plus importante. Plusieurs centaines de milliers de personnes étaient dans la rue pour affirmer leur détermination à demander le retrait du projet de loi El Khomri dite loi travail.
Le gouvernement reste sur sa position : pas question de retirer le texte. Il veut continuer à maintenir la possibilité de créer de fait un Code du travail dans chaque entreprise. Les mesures pour faciliter les licenciements abusifs est la porte ouverte à une très grave régression sociale.
À La Réunion, deux actions avaient lieu devant la préfecture de Saint-Denis et à Saint-Pierre. Elles ont rappelé les conséquences désastreuses de l’application d’une telle loi dans une île où le taux de chômage approche officiellement les 30 %. Il est clair que la loi El Khomri ne réglera aucun problème, elle ne fera que fragilisé la situation des travailleurs et des jeunes qui voient s’ouvrir devant eux une vie de précarité.
Lors des prises de parole, l’attitude des députés de La Réunion a été fustigée. Les syndicats dénoncent ces élus qui déposent des amendements mais qui sont prêts à soutenir en silence ou activement les mesures de régression sociale en votant pour la loi travail ou en s’abstenant.
En effet, les députés avaient la possibilité d’obtenir le retrait du texte en votant la motion de censure. L’analyse du scrutin montre que seul Thierry Robert a voté pour cette motion, Huguette Bello s’est abstenue et a donc laissé passer en première lecture la loi El Khomri, ce qui n’est pas le cas de tous les députés communistes de l’Assemblée nationale qui ont voté pour la motion de censure. Les autres députés ont voté contre la possibilité de retirer le texte de la discussion.
Si elle se concrétise, cette grave attaque contre les acquis sociaux arrachés pendant des dizaines d’années de lutte créera une dynamique de régression sociale. Car du côté de l’opposition, l’objectif est de pousser plus loin l’avantage qui serait obtenu avec loi El Khomri. La lecture des programmes des candidats à la primaire de la droite montre qu’ils soutiennent la primauté des accords d’entreprise sur les conventions collectives. La fixation du temps de travail dans les entreprises remet en cause la durée légale et ne pourrait laisser comme seule limite une directive européenne fixant à 48 heures le temps de travail hebdomadaire.
C’est pourquoi il est nécessaire de donner dès maintenant un coup d’arrêt à cette dérive. Le prochain rendez-vous est fixé au 14 juin. Si le gouvernement persiste dans son intransigeance, la mobilisation prévue ce jour-là sera encore plus forte.
J.B.
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