
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
29 avril 2017, par
Les derniers chiffres du chômage publiés cette semaine sont une énième illustration de la crise. Ils sont la conséquence d’un enchaînement de décisions politiques qui conduisent à la catastrophe. Avec plus de 180.000 Réunionnais à la recherche d’un emploi, comment parler de développement durable ou d’égalité réelle. La promesse d’une amélioration de la situation lors de la présidentielle et des législatives de 2012 n’a pas été tenue.
Les raisons de cet échec sont connues et analysées. Le 19 mars 2016, à l’occasion du 70e anniversaire de l’abolition du statut colonial, le Parti communiste réunionnais a publié un ouvrage qui détaille son analyse. Paris a refusé d’appliquer la loi abolissant le statut colonial qui prévoyait l’égalité au 1er janvier 1947, et les gouvernements qui se sont succédé ont œuvré pour installer à La Réunion un régime néo-colonial. Les Réunionnais sont contraints de vivre sous la domination de monopole qui captent les richesses obtenues par la lutte des travailleurs, des syndicats et des partis politiques. Les transferts publics sont dépensés dans l’achat de produits et de services qui bénéficient en grande partie à des entreprises dont le siège social ne se situe pas à La Réunion. Le capitalisme français a fini par quasiment absorber les capitalistes réunionnais, et les décisions stratégiques de l’économie réunionnaise ne dépendent pas des Réunionnais.
Avec un tel tableau, la crise de l’emploi n’est pas étonnante. Les sommes considérables versées par l’État dans le traitement social du chômage et la défiscalisation n’ont pas permis d’inverser la tendance inexorable à la hausse du nombre de travailleurs privés d’emploi. L’augmentation de la population active va se poursuivre, en raison de la croissance de la population. Les mêmes politiques produiront donc les mêmes effets.
La rupture est donc nécessaire. Dans quelques semaines, un nouveau pouvoir s’installera en France. Il est donc urgent de peser pour que le gouvernement puisse entendre la revendication d’un nouveau cadre. C’est le sens du rassemblement pour la responsabilité prôné par le PCR.
J.B.
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
L’ancien chef de la diplomatie européenne a déclara qu’« en un mois, 550 Palestiniens affamés ont été tués par des mercenaires américains ». Une (…)
Après l’opération militaire d’Israël « Rising Lion » (« Lion dressé ») contre l’Iran dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin 2025, et celle (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)