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21 août 2020, par
Au mois de mars lorsque le monde entier est touché par le COVID-19, notre île est protégée. Ici le virus ne circule pas, il n’y a que deux cas avérés, importés. Nous sommes le 11 mars, 4 jours avant le premier tour des Municipales. C’est le calme.
Par la suite, les Réunionnais se battent pour restreindre les arrivées de l’extérieur et réclament le contrôle des entrées sur l’île. Les autorités commencent par mettre les arrivants en quatorzaine et tout est bien canalisé. En France, les habitants n’ont pas la même chance ; le nombre de cas explose, les hôpitaux sont débordés, on dénombre des centaines de décès par jour.
Malgré ces 2 situations extrêmement différentes, l’Etat applique avec rigueur les mêmes règles contraignantes aux deux pays éloignés de 10 000 kilomètres. C’est le CONFINEMENT. Fermeture totale des établissements publiques autres que ceux de la santé, plus d’école, plus aucune activité. Entreprises et associations sont à l’arrêt total avec les conséquences en cascade. Rappelons que nous sommes déjà qualifiés de « département socialement hors-norme » à cause de la grande pauvreté.
La population vit une véritable psychose occasionnée par les médias sans frontières alors que rien ici, absolument rien, ne correspondait aux réalités vécues ailleurs. Dans un pays « normal », on imagine que l’organe décisionnaire en lien avec les services compétents feraient un point régulier de la situation sur place, et prendraient les mesures les mieux adaptées selon l’évolution de la situation. On jouerait la transparence pour créer la confiance réciproque. Mais, hélas…
Et il faut être M. Lecornu, ministre des Outre-Mer, pour oser dire ici que si le virus circule, c’est à cause des habitants qui n’appliquent pas les règles ! ! On lui pardonne, il n’avait pas compris que si le virus circule, c’est en premier lieu parce que le gouvernement a permis qu’il entre librement sur le territoire ! La situation est trop grave et il n’est pas question de nous faire endosser la responsabilité qui incombe en réalité à l’État.
A l’heure actuelle, la gravité de la situation commande de mettre en place un vrai conseil citoyen décisionnaire ou alors un plan ORSEC, sous la conduite des Maires, comme le propose la Maire de Saint-Denis. Il est urgent de contrôler les arrivants maintenant, après cela n’aura plus de sens comme le confirme la docteur C. Kowalczyk. Il est urgent de mobiliser les fonds disponibles pour acheter des tests pour permettre un contrôle systématique de toute la population. Il est urgent de fournir les masques et les gels gratuitement,… il est tout simplement urgent de changer de système. Il est urgent que les Réunionnais aient plus de marge de manœuvre pour décider de ce qui est bon pour leur pays et agir en conséquence.
Julie Pontalba
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