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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
22 octobre 2015, par
En Israël, le chef du gouvernement a fait une déclaration incroyable. Il a dit que le but de Hitler n’était pas d’exterminer les Juifs, mais de les expulser. À en croire Benjamin Netanyahu, le chef de l’extrême droite a lancé la Solution finale à la suite d’une rencontre avec un dignitaire religieux palestinien. Ce dernier aurait dit au dictateur que si les Juifs sont expulsés d’Europe, ils voudront tous venir. Benjamin Netanyahu a alors prétendu reconstituer un dialogue qu’il situe en novembre 1941 entre un Hitler ne sachant plus quoi faire, et un Palestinien lui disant : « brûlez-les ».
Cette incroyable réécriture de l’histoire a suscité de vives réactions au sein même de la classe politique israélienne. Isaac Herzog, chef de l’opposition travailliste, a déclaré : « « Il s’agit d’une dangereuse distorsion de l’histoire et je demande à Netanyahu de la corriger immédiatement étant donné qu’elle minimise l’Holocauste, le nazisme, et… la responsabilité d’Hitler dans le terrible désastre qu’a subi notre peuple ».
En Palestine, les propos de Benjamin Netanyahu ont tout aussi choqué. Saeb Erakat, un négociateur de la Palestine, a été très clair déplorant que le : « chef du gouvernement israélien haïsse son voisin (palestinien) au point d’être prêt à absoudre le premier criminel de guerre de l’histoire, Adolf Hitler, du meurtre de 6 millions de juifs pendant l’Holocauste ».
Les propos de Netanyahu ne résistent pas à l’épreuve de l’histoire et aux témoins des crimes perpétrés par les nazis. Mais avec le temps, ces témoins deviennent de moins en moins nombreux. Le chef du gouvernement israélien mise alors sur le manque supposé de mémoire historique de son peuple pour avancer des propos indignes.
À La Réunion, cette affaire prend un relief particulier. Notre peuple est le résultat d’un crime contre l’humanité, l’esclavage. Suite à une initiative des députés communistes réunionnais, le gouvernement français a confié à une parlementaire d’outre-mer la rédaction d’une proposition de loi reconnaissant l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. Le texte a été voté le 10 mai 2001.
Or dans notre île, les auteurs du crime contre l’humanité sont toujours honorés. Juste à côté de la préfecture s’élève une statue de Labourdonnais, un gouverneur qui appliquait le Code noir. Plusieurs rues Colbert existent à La Réunion, rendant hommage à l’auteur du Code noir.
Ce phénomène est très présent en France. Colbert est considéré comme un des plus grands personnages de l’histoire de ce pays. L’ex-général Bonaparte, connu sous le nom de Napoléon, avait pris le pouvoir à la suite d’un Coup d’État en 1799. Deux ans plus tard, il rétablissait l’esclavage, ce qui a permis au crime contre l’humanité de prospérer encore pendant 50 ans. Hitler ne s’y est d’ailleurs pas trompé. À son arrivée à Paris en 1940 dans le sillage de son armée victorieuse, il s’est aussitôt rendu au tombeau de Bonaparte pour saluer sa mémoire. Cet ancien général est pourtant lui aussi une des personnalités les plus exaltées par l’histoire de la France.
En Israël, quand un dirigeant politique tente de réécrire l’histoire d’un crime contre l’humanité subi par les ainés de ce pays, c’est encore l’indignation. À La Réunion, les bourreaux ont encore leurs statues, leurs noms sur les rues, sans que l’indignation soit générale. La réparation de ce fait passe par la reconquête de sa mémoire par le peuple réunionnais.
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