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8 février 2018, par
La visite du président de la République en Corse n’a pas apaisé la crise de confiance qui existe entre le pouvoir central et les élus que le peuple corse a choisi. Plusieurs d’entre eux ont même décidé de décliner l’invitation au dîner républicain en raison des propos tenus par le chef de l’État dès son premier jour de visite. Avant-hier, la rencontre à huis clos entre les présidents de la Collectivité de Corse et Emmanuel Macron n’a été suivie d’aucune déclaration de part et d’autre.
Le discours d’hier a confirmé la difficulté du dialogue entre d’une part une coalition d’autonomistes et d’indépendantistes qui a gagné les deux dernières élections territoriales, et le pouvoir parisien d’autre part. Le chef de l’État a en effet confirmé la réforme constitutionnelle. Mais cette avancée ne suffit pas pour les dirigeants de la Corse qui revendiquent un autre contenu. Ils demandent l’autonomie dans la République. Pour le chef de l’État, si la Constitution réécrite mentionnera le nom de la Corse, elle ne verra pas son statut évoluer. Les seules marges de manœuvre seront l’expérimentation qui ne peut être que temporaire, et la fiscalité. Toute délégation nouvelle au sujet de cette dernière s’accompagnera d’une diminution de la contribution de l’État.
Les autres revendications ont été repoussées. Le statut de résident corse l’est au nom de l’intégration dans l’Union européenne. Celle de la co-officialité de la langue corse au nom du fait que la reconnaissance du bilinguisme serait suffisante.
Rappelons que la coalition qui dirige la Corse a été élue sur la base d’un programme d’autonomie. Après 2 ans de gestion de la Collectivité de Corse, elle a été réélue avec un score encore plus important. Elle détient la majorité des sièges de l’Assemblée de Corse. Elle a donc obtenu la confiance pour mener à bien les réformes proposées dans son programme. Mais pour que cette volonté populaire soit respectée, il est nécessaire que Paris change sa vision des choses. Car pour le pouvoir, la Corse est présentée comme une vitrine de la France dans la Méditerranée. Autrement dit, la Corse est un atout pour la France, pas pour les Corses. C’est ce que rappelle notamment la base militaire de Solenzara, point de départ des avions qui ont participé à la guerre en Libye.
J.B.
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