
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
26 août 2016, par
Hier avait lieu à Paris une réunion importante entre les producteurs de lait et les transformateurs. Les premiers reprochent aux seconds d’imposer des prix trop bas, qui peuvent être inférieur au coût de production des éleveurs. Pour leur part, les industriels estiment que ces prix correspondent à ceux du marché. Il n’existe plus de quota pour la production de lait et le marché est international. Par conséquent, les éleveurs français entre en concurrence avec ceux d’autres pays qui peuvent avoir des coûts de production bien inférieurs.
Cette rencontre est un nouvel épisode de la crise de l’élevage due à la fin des quotas dans l’Union européenne. Ces derniers étaient un filet de sécurité pour de nombreux producteurs. Aujourd’hui, ils n’arrivent plus à faire face car les prix sont en baisse alors que les dépenses pour produire ne peuvent pas suivre cette tendance. L’année dernière, le gouvernement avait mis en œuvre des mesures d’urgence pour permettre aux éleveurs de passer cette crise. Elles ne suffisent pas, car les prix sont toujours aussi bas : 25 centimes par litre de lait pour les éleveurs qui livrent à Lactalis.
La crise du lait est un sérieux avertissement pour les planteurs de canne à La Réunion. Jusqu’à présent, les producteurs de sucre ont droit à un quota. Ce dernier est supérieur à la capacité de production des deux usines de La Réunion. Cela veut dire que si l’industriel n’arrive pas à vendre tout son sucre, alors l’Union européenne intervient pour acheter l’invendu à un prix défini à l’avance, le prix d’intervention, supérieur au cours mondial. C’est sur cette base qu’est calculé le prix de la canne.
L’année prochaine, ce sera la fin du quota pour le sucre réunionnais. Les usines réunionnaises n’auront donc plus la certitude de vendre tout le sucre produit au-dessus du prix d’intervention. L’industrie sucrière pourrait alors se trouver dans la position des transformateurs de lait : vouloir faire baisser le prix de la canne pour garder sa marge. À cela s’ajoute le fait qu’à La Réunion, il n’existe qu’un seul industriel qui achète de la canne. Les planteurs réunionnais risquent donc de se retrouver dans une situation plus difficile que les éleveurs en France, et cela dès l’année prochaine.
J.B.
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