Culture de l’unité

13 avril 2007

Par définition, une élection divise. Car il s’agit de faire libre un choix entre au moins deux candidats. C’est la règle démocratique. Et c’est légitime. Mais après le vote, qu’est-ce qu’on fait ? On continue à se déchirer entre leaders et à diviser le peuple ?
L’Alliance, dirigée par Paul Vergès, ne s’inscrit pas dans cette logique négative. Elle cherche à construire l’avenir de La Réunion sur des bases solides.

C’est pourquoi, un des principaux objectifs de l’Alliance dans cette période est déjà de chercher à réconcilier les Réunionnais après un scrutin où chacun exprimera librement ses convictions. Elle se refuse donc à cultiver les affrontements qui pourraient se montrer ravageurs demain. Sinon, “ousa nou sava”...?
Cette culture de l’unité - dans le respect des différences - est importante pour des responsables politiques. Surtout lorsque des engagements pour faire gagner La Réunion dans les dix ans à venir sont déjà signés avec l’État et l’Union européenne.

L’opinion à La Réunion apprécie déjà ce résultat de l’Alliance, qui a réussi une performance exceptionnelle à l’occasion de la présidentielle 2007 : rassembler sur un même soutien positif à sa plate-forme les cinq principaux candidats qui s’affrontent dans ce scrutin. Tous les Réunionnais peuvent être fiers d’avoir obtenu cette union au sommet approuvant la démarche et le contenu des propositions de l’Alliance.
À partir de là, les Réunionnais vont continuer à aller de l’avant. Car ils savent que l’on ne peut pas construire un pays en dressant une moitié de la population contre l’autre, un clan contre l’autre.

L. B.


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