Daniel Alamélou a-t-il la conscience tranquille ?

8 juillet 2016, par J.B.

Depuis qu’il a trahi la parole donnée en 2011, Daniel Alamélou a toujours été désavoué par le suffrage universel. Il a eu beau changer régulièrement de parti et d’étiquette, le résultat est le même. Comme le peuple ne veut pas de lui comme dirigeant, et qu’il ne peut pas changer le peuple, il a choisi d’utiliser un autre moyen pour parvenir à ses fins. Aujourd’hui a lieu une audience au tribunal, et le but poursuivi est de remettre en cause le résultat des urnes lors des dernières municipales. Mais à quelques jours de ce rendez-vous, Daniel Alamélou a montré qu’il est loin d’être serein.

Lors du dernier Conseil municipal, Maurice Gironcel avait introduit les débats par un exposé sur la situation politique. En effet, au lendemain du référendum demandant la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, une grande période d’incertitude commence. Il est donc important que les élus et les citoyens puissent être informés de ce qui se passe. Car quand arrivent les difficultés, il est plus que jamais nécessaire de s’organiser pour renforcer les liens et se présenter unis dans la bataille. Le maire de Sainte-Suzanne avait également mis en évidence que dans ces moments décisifs, des personnes utilisent des positions de pouvoir pour satisfaire des jeux politiciens. Il avait pris l’exemple de l’opposition municipale qui n’a pas hésité à soutenir une diminution de la dotation de solidarité intercommunale versée par la CINOR à Sainte-Suzanne. Ainsi, c’est la population qui est directement pénalisée par des élus communaux qui ne défendent pas l’intérêt général.

Cette mise en perspective a fait perdre à Daniel Alamélou toute la retenue qui sied à un élu de Conseil municipal. À plusieurs reprises, il a tenu en séance publique des propos injurieux et sexistes que par décence nous ne reproduirons pas. C’est un comble pour une personne qui a été élue sous l’étiquette du PLR, le parti de Huguette Bello, inamovible présidente de l’UFR depuis plus de 30 ans. Leur teneur a été publiée dans la presse sous la forme d’un extrait de l’enregistrement des débats.

Dans notre édito d’hier, nous avions démontré pourquoi il ne fallait pas faire confiance à Daniel Alamélou, car il ne respecte pas la parole donnée. Lors du dernier Conseil municipal de Sainte-Suzanne, il a ajouté à cela l’invective. Pourquoi en arrive-t-il à une telle extrémité ? Daniel Alamélou a-t-il la conscience tranquille ?

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