De l’Extrême au Proche...

27 juillet 2006

Pourquoi ce qui s’est passé récemment en Extrême-Orient ne serait-il pas possible aujourd’hui au Proche-Orient ?

Le 5 juillet dernier, les dirigeants de la Corée du Nord ont procédé à des tirs d’essais de missiles en mer du Japon. Ces tirs, à titre expérimental, ont provoqué une vive réaction de la part des dirigeants nippons et nord-américains, qui ont exigé une riposte armée et de sévères sanctions contre Pyongyang.
La Russie, la Chine et la Corée du Sud, bien qu’opposées au régime de Kim Jong-Il, ont aussi fait part de leurs critiques. Mais elles ont demandé aux différentes parties de "garder leur sang-froid" et de "faire preuve de retenue".
Finalement, le 16 juillet, les grandes puissances membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont adopté à l’unanimité une résolution contraignante à l’égard de la Corée du Nord, mais en retrait par rapport aux exigences de Tokyo et de Washington. Pékin espère que ce "tournant" permettra de "de créer les conditions en vue de la reprise des pourparlers à six parties" (les deux Corée, la Chine, les USA, le Japon et la Russie).

Certes, la situation, les enjeux et les rapports de forces ne sont pas les mêmes en Extrême-Orient et au Proche-Orient. Et la crise du nucléaire nord-coréen n’est pas terminée.
Mais une question se pose : pourquoi, pour un événement moins gravissime (trois militaires capturés), les dirigeants israéliens se sont-ils lancés dans une telle guerre contre les peuples palestinien et libanais, et cela sans que les grandes puissances ne réagissent ?

L. B.


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