De Montréal à La Réunion

12 décembre 2005

Il y a quelques jours, un quotidien local a monté en épingle des attaques mensongères et de bas niveau menées par un parlementaire de l’UMP à l’égard de l’Observatoire national contre les effets du réchauffement climatique (ONERC). Ce journal n’a pas pris la peine de vérifier ces informations ni de donner la parole aux personnes mises en cause. Pas étonnant : l’ONERC est présidé par Paul Vergès et il accomplit un travail essentiel pour relever un des plus grands défis de l’humanité au cours du 21ème siècle. Cela n’intéresse pas les médias qui penchent plutôt du côté des classes dominantes et qui n’ont pas pour priorité de lutter pour un monde meilleur et plus juste.
D’ailleurs, ce journal n’a pas fait un compte avec l’intervention de la ministre française de l’Écologie dans le cadre de la Conférence mondiale sur le climat qui s’est déroulée pendant deux semaines à Montréal au Canada. Devant Paul Vergès, Nelly Olin a souligné le rôle très important de l’ONERC pour faire des propositions concrètes sur les moyens d’adapter toutes les politiques économiques, sociales et environnementales aux conséquences du réchauffement de la planète. Elle a également bien noté les actions menées dans ce sens par la Région Réunion.
Après des blocages sans fin de l’Administration Bush, la Conférence de Montréal s’est terminée samedi à l’aube sur des accords laissant ouvertes des perspectives pour mettre en œuvre les orientations des conférences de Rio (1992) et de Kyoto (1997) sur le développement durable. Le soutien des délégations européennes à la présidence canadienne n’est pas étranger à cette issue positive.
Ces événements - comme les attentes de l’Inde et de la Chine de coopérations nouvelles pour lutter contre leurs émissions de gaz à effet de serre - sont des encouragements à toutes les forces vives de La Réunion et de l’océan Indien engagées dans ce combat.

L. B.


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