
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
8 décembre 2005
Imaginons cette scène qui se déroule avant-hier dans le bureau du préfet à Saint-Denis. Le représentant de l’État et le recteur de l’Académie se retrouvent à une table et “pondent” un communiqué affirmant sans se gêner : "l’ensemble des TOS, titulaires ou placés sous contrat CES, CEC ou autre relève désormais de l’autorité de la présidente du Conseil général et du président du Conseil régional". Et les personnes concernées découvrent cela dans la presse, sans même avoir été consultées.
Incroyable mais vrai : non seulement ce texte est illégal car il ne respecte pas la loi du 13 août 2004 sur l’acte II de la décentralisation et il est injuste, avec des conséquences sociales très négatives pour La Réunion et les agents concernés, mais en plus il tourne le dos à l’esprit même et aux principes d’une telle réforme. C’est une décentralisation à l’envers.
En effet, comment un gouvernement peut-il demander à ses représentants locaux de faire en sorte qu’une politique visant soi-disant à rapprocher les décideurs des citoyens en arrive à imposer à ces derniers et aux collectivités locales des mesures prises sans concertation ? Ce n’est plus de la décentralisation, soit un progrès de la démocratie ; c’est de l’autoritarisme étatique et du centralisme poussé à l’extrême.
Les envoyés de l’État à La Réunion voudraient dire aux Réunionnais qu’ils n’en ont rien à faire d’eux ni de leurs représentants élus, ils ne s’y prendraient pas autrement. Il n’y a pas de pire façon de discréditer le peuple et ses délégués. Ce sont des méthodes inacceptables en ce début de 21ème siècle. C’est un recul de plus de vingt ans, dans les moments les plus sombres qui ont précédé les premières lois de la décentralisation.
L. B.
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