Déjà 7 chefs de file investis par l’UMP pour les régionales, Didier Robert toujours pas désigné

7 février 2015, par J.B.

Le projet de la nouvelle route en mer n’est pas le seul sujet d’inquiétude pour la direction de la Région Réunion. Cette année marque le renouvellement du Conseil régional. Pour l’UMP, l’élection se prépare dès maintenant.
En effet, le 5 février, la Commission nationale d’investiture de l’UMP s’est réunie. Elle a publié le communiqué suivant :

« La Commission Nationale d’Investiture (CNI) de l’UMP s’est réunie aujourd’hui (5 février NDLR) sous la présidence de Christian Estrosi et a débuté son travail sur les investitures aux élections régionales.
Suite à ses travaux, Christian Estrosi proposera au Conseil National du 7 février prochain d’approuver les chefs de file suivants :
- Bruno Retailleau pour les Pays-de-la-Loire ;
- Xavier Bertrand pour le Nord-Pas-de-Calais-Picardie ;
- Marc Le Fur pour la Bretagne ;
- Philippe Richert pour Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine
- Alain Joyandet pour la Bourgogne-Franche-Comté ;
- Valérie Pecresse, pour l’Ile-de-France ;
- Laurent Wauquiez, pour l’Auvergne-Rhône-Alpes.

La CNI se réunira de nouveau dans les prochaines semaines afin de finaliser les investitures dans les autres régions ».

Dans les 7 chefs de file se trouve Philippe Richert, le président de la Région Alsace. Le sortant est donc fort logiquement reconduit dans la grande Région Alsace-Lorraine-Champagne Ardennes. Philippe Richert est à la tête d’une des deux régions gagnées par un parlementaire UMP lors des élections de 2010. L’autre, c’est la Région Réunion offerte à Didier Robert en 2010 quand il était député, et qu’il préside aujourd’hui en étant par ailleurs sénateur. Mais à la différence de son homologue alsacien, Didier Robert n’a pas été annoncé par la direction de l’UMP.
Pourtant, à en croire « le Monde », le parti de Sarkozy n’a pas hésité à trancher des situations conflictuelles, dans les deux régions les plus peuplées : Île-de-France, et Auvergne-Rhône-Alpes. Alors quid de la Région Réunion, dont le président sortant fait partie du groupe UMP au Sénat ?

Voilà en tout cas une annonce qui ne va pas dans le sens de ceux qui ne cessent de marteler à l’opinion que l’élection régionale va se jouer entre deux personnes. Si cela correspondait à la réalité, comment alors expliquer que Didier Robert n’ait pas figuré dans la première vague des chefs de file investis par l’UMP ? Pourquoi est-il nécessaire d’attendre plusieurs semaines « afin de finaliser », pour reprendre les mots employés par l’UMP ?

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