
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
21 novembre 2005
Samedi dernier, plusieurs milliers de personnes venues de toute la France ont manifesté à Paris contre le démantèlement des services publics par le gouvernement. Dans la foule des manifestants, se trouvaient de nombreux élus et responsables d’associations. Car les uns et les autres mesurent chaque jour sur le terrain, dans les campagnes comme dans les quartiers populaires, les effets catastrophiques de cette politique sur les besoins élémentaires des citoyens et sur la cohésion sociale.
À La Réunion, les exemples de ces dégâts ne manquent pas. On peut en prendre certains dans l’actualité même, avec les carences de l’État dans la lutte contre le chikungunya, avec le transfert forcé des TOS aux collectivités, avec les planteurs de canne menacés de disparition, avec l’abandon de l’aide de l’État à la formation d’ingénieurs agricoles, avec la suppression des enseignants mis à la disposition des associations socio-éducatives, avec les personnes handicapées de plus en plus abandonnées etc.
En substance, le gouvernement dit aux collectivités et aux associations : occupez-vous de ce que l’État ne peut plus ou ne veut plus faire et débrouillez-vous comme vous le pouvez, assumez vos responsabilités avec les moyens dont vous disposez, ou alors faites payer vos contribuables et privatisez les services.
Quelle est la raison profonde, la “logique” de cette politique de désengagement de l’État et de privatisations ? Il est clair qu’il s’agit avant tout pour les classes sociales au pouvoir d’utiliser leurs positions pour s’enrichir encore davantage au détriment du reste de la population. Il faut bien prendre l’argent quelque part pour augmenter sa fortune sans cesse et à tout prix. Ce sera sur le monde du travail et sur la population en général, comme font les rois de la jungle avec leurs victimes. Tôt ou tard, les Réunionnais apporteront une réponse à ce déni d’humanité.
L. B.
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