Dénis de démocratie

19 janvier 2008, par LB

Chaque jour nous voyons qu’une des causes des problèmes de nos sociétés est le non-respect des principes démocratiques. La plupart des décisions politiques et autres sont prises sans concertation avec les personnes concernées et sans tenir compte de l’opinion des citoyens.
On en a une preuve avec cette affaire du prix des médicaments, où le pouvoir parisien coupe et tranche sans se concerter, ni avec les professionnels ni avec les représentants des patients. Si le gouvernement ne change pas d’attitude, cela risque de très mal finir pour les malades, après l’annonce par la Sécu qu’elle pourrait ne plus rembourser les médicaments.
Autre exemple : lors d’un référendum en 2005, le peuple français en grande majorité a dit “non” à un projet de Constitution européenne visant surtout à conforter l’économie de marché et les bénéfices des capitalistes. Les patrons de l’État estiment que le peuple a mal voté et qu’il faut donc “virer le peuple”.
D’où la tentative menée actuellement par le pouvoir UMP - avec la complicité de dirigeants du PS - d’imposer ce traité par le biais d’une réforme de la Constitution française pour éviter le référendum. Ce sont donc les parlementaires qui voteront le traité à la place des citoyens.
Ceci est extrêmement grave parce que cette loi fondamentale de l’Union européenne aura des répercussions considérables sur nos vies quotidiennes et sur nos collectivités. Que feront donc nos parlementaires ?
Les soutiens locaux du pouvoir sont complices de cette dictature de l’argent, cautionnée par les partis dominants. Les élections du 9 mars seront une occasion de combattre ces dénis de démocratie.

L. B.


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