Des combats d’arrière-garde

6 janvier 2010, par LB

Est-il acceptable de risquer sa vie pour se déplacer ? Bien sûr que non, car le droit à la sécurité publique doit être respecté. D’ailleurs, un tel risque est d’autant plus inacceptable qu’il existe à présent des moyens de déplacements de plus en plus sécurisés.
Or, il y a une cinquantaine d’années, le pouvoir parisien et ses "collabos péi" ont décidé de supprimer le chemin de fer de La Réunion, à la fois pour des intérêts privés capitalistes et pour combattre le communisme réunionnais. Le transport collectif sécurisé a été sacrifié et l’on a imposé aux Réunionnais un mode de déplacement inadapté aussi bien à la réalité du pays qu’aux besoins de la population.
L’an dernier, 48 Réunionnais ont été tués par ce système du tout-automobile et, malheureusement, il ne suffira pas de réprimer ou de prévenir les usagers imprudents pour éviter de nouvelles tragédies. Voilà pourquoi, l’Alliance des Réunionnais conduite par Paul Vergès se réjouit de doter notamment La Réunion, au cours des prochaines années, d’un grand service public de déplacement, sécurisé à 100% et respectant notre environnement.
Évidemment, certains préfèrent toujours que rien ne change et, parmi les opposants au tram-train, on retrouve les mêmes adversaires du P.C.R. et de l’émancipation réunionnaise, qui croient pouvoir empêcher la réalisation d’un autre grand service public pour notre île et le monde, celui de la Maison des Civilisations et de l’Unité Réunionnaise. Mais il n’y a rien à craindre, ce ne sont là que des combats d’arrière-garde.

L. B.

Train

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