Des complicités criminelles

21 juillet 2006

La guerre menée par les dirigeants israéliens contre les peuples palestinien et libanais a fait de nouvelles victimes hier dans la population civile, soulevant une immense inquiétude et une protestation légitime dans le monde entier.
Le président libanais, Émile Lahoud, a réclamé un cessez-le-feu immédiat afin de faire arrêter le massacre dans son pays. "Israël est en train de bombarder tout. Ils sont en train de prendre les vivres", s’est indigné le chef de l’État.
"Depuis une semaine, Israël nous mène en enfer", souligne le Premier ministre libanais, Fouad Siniora. Il craint que les tueries des dirigeants israéliens "créent toujours plus d’actes désespérés".

À Paris, la Grande Mosquée et l’Union des organisations islamiques de France appellent la communauté internationale à agir pour le rétablissement de la paix au Liban.
À Rome, le pape Benoît XVI appelle à une journée de prière dimanche pour un cessez-le-feu immédiat au Proche-Orient, soulignant le droit du Liban à l’intégrité, celui des Israéliens à vivre en paix et celui des Palestiniens à disposer d’un État.

Ces appels doivent être entendus. Surtout quand le chef d’état-major israélien avertit que les offensives israéliennes au Liban et dans la bande de Gaza "pourraient durer longtemps".
Le fond du problème, c’est que les dirigeants des États-Unis sont complices des dirigeants israéliens pour des intérêts économiques et stratégiques. Et que les puissances occidentales s’alignent plus ou moins sur les positions de Washington. Ce sont des complicités criminelles.

L. B.


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