
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
26 janvier 2020, par
Héritage, situation de monopole ou népotisme : telle est l’origine de la fortune de deux-tiers des milliardaires qui constituent la classe sociale dominante du capitalisme du 21e siècle. Ils sont moins de 1500 dans le monde à tirer leur richesse de cette manière, sur un total de 2153 milliardaires dans le monde d’après le dernier rapport d’Oxfam sur les inégalités dans le monde.
Il est bon de rappeler que l’héritage, la situation de monopole ou le népotisme étaient l’origine de la fortune de la classe dominante de la féodalité dans le monde occidental. Si l’héritage et le népotisme semblent évidents, la situation de monopole existait déjà. C’était l’obligation d’acheter le sel et de payer un impôt au « seigneur », tout comme les paysans étaient contraints d’utiliser un moulin pour moudre le grain tiré du blé, un moulin détenu par l’aristocrate. Cette liste n’est pas bien sûr exhaustive.
Les conditions imposées au peuple sous la féodalité étaient d’une extrême violence. Le système qui lui a succédé ne l’est pas moins. Le tour de force du capitalisme a été de permettre à sa classe dominante d’atteindre un niveau de richesse et de confort matériel inégalés depuis la naissance de l’espèce humaine, tandis que la classe la plus exploitée a toujours comme préoccupation de lutter tous les jours pour manger à sa faim. Tout comme à l’époque féodale, cette inégalité semble aller de soi dans le monde actuel à en croire les médias qui saluent les réussites des « premiers de cordée ». C’est même un de ces milliardaires qui est aujourd’hui à la tête de la première puissance économique du moment, les Etats-Unis. Ces milliardaires ont la capacité d’écrire les lois à leur manière. La Réunion a eu un aperçu du pouvoir de cette classe quand un milliardaire co-fondateur de Microsoft avait ancré son yacht au large de La Réunion. Il souhaitait survoler le volcan avec son hélicoptère personnel. L’État a fait alors preuve d’une étonnante célérité pour lui délivrer toutes les autorisations nécessaires, alors que la même procédure prend au moins une semaine pour le commun des mortels. Cet exemple montre bien que pour beaucoup, ce système va de soi.
Pendant ce temps, la moitié de la population, soit 3,8 milliards de personnes, vit avec moins de 5 dollars par jour, et si l’on comptait en euros, ce nombre serait encore plus important.
Les inégalités sont donc bien plus grandes qu’au moment du début de la vague qui allait renverser la féodalité, et pourtant ce capitalisme arrive encore à tenir. Une explication est le système politique qui l’accompagne : la démocratie « à l’occidentale ». En effet, si l’objectif de cette démocratie était de réduire les inégalités et de faire progresser l’ensemble de la société, les inégalités ne devraient pas s’accroître or c’est bien le cas. Ce qui signifie qu’en pratique, ce système politique, tel qu’il a évolué, a donc cette finalité. Et il est efficace dans cette tâche, car selon Oxfam, le rythme de réduction de la pauvreté s’est réduit de moitié ces 5 dernières années. Cette démocratie à l’occidentale sert d’alibi à des milliardaires pour faire conquérir par les armes de nouveaux marchés. Elle est pourtant loin d’être le seul système politique.
Un exemple : ce n’est pas celui de la Chine. Et il s’avère que la Chine est le pays qui a sorti le plus de personnes de la pauvreté au cours de ces dernières décennies, et qu’elle menace la suprématie économique des Etats-Unis. Ceci explique sans doute pourquoi les informations en provenance de Chine passant par le filtre de la démocratie « à l’occidentale » ne reflètent guère la vérité.
M.M.
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