
Un vrai calendrier scolaire réunionnais n’est pas pour demain
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13 juillet 2005
Chaque année, des jeunes handicapés réunionnais reste “sur le bord du chemin” car les places manquent dans l’Éducation nationale et dans les associations d’action sociale. Cette situation n’est pas sans rappeler ce que vivent tous les ans des centaines de jeunes auxquels on ferme les portes des lycées professionnels, par manque de place.
En 2005, le droit à une formation initiale est refusé à des Réunionnais car, dans notre île, les moyens humains et matériels sont insuffisants. Pendant ce temps, à l’heure des résultats du bac, les médias et les services de l’État mettent en avant ceux qui ont réussi le mieux cet examen, certains n’hésitant pas à parler d’"élite de la République". Ces félicitations ne sont pas à blâmer, mais elles ne doivent pas masquer les insuffisances avec lesquelles se débattent quotidiennement collectivités locales, enseignants, personnels techniques et administratifs, pour assurer du mieux qu’ils peuvent un service public d’enseignement. Malgré tous ces efforts, chaque année, des centaines de jeunes voient leur avenir compromis parce qu’ils n’ont pas droit à une place dans un établissement adapté à leur situation.
Cela pose le problème du rôle que doit jouer un système éducatif dans le contexte spécifiquement réunionnais. A-t-il pour objectif de dégager une élite - dont les membres ne sont même pas assurés de trouver un travail et des responsabilités à La Réunion à la sortie de leurs études - ou d’assurer l’élévation du niveau de formation de toute notre jeunesse afin de lui donner les moyens de pouvoir faire face aux rapides changements que nous vivons en ce début de 21ème siècle ?
Devant les défis qui nous attendent, nous ne pouvons pas nous permettre de voir des intelligences sacrifiées. Et l’État doit assumer ses responsabilités pour que les jeunes réunionnais puissent prendre en mains le développement de leur territoire.
Manuel Marchal
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