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24 mars 2009, par
Dimanche soir, Télé-Réunion a diffusé dans son journal un reportage sur la distribution de repas à des personnes très malheureuses, souvent sans domicile fixe, par l’association humanitaire Centre-Ville Est à Saint-Denis (notre photo) . "Témoignages" d’hier a également consacré une page à cette action de bénévoles pour remédier à la détresse vécue par un nombre croissant de Réunionnais, victimes d’un partage scandaleusement inégal des revenus dans le pays.
Malheureusement, ce genre de sujet est trop rarement évoqué par la plupart des médias, y compris le service public d’information, car ils s’intéressent très peu à la situation des plus pauvres et aux actions de fond pour combattre la misère. Devant cette culture de l’indifférence, on doit se poser la question : les médias sont au service de qui et de quoi ?
La responsable d’un comité de lutte pour le droit à l’emploi des Réunionnais nous faisait part la semaine dernière de son mécontentement devant l’hostilité exprimée par un grand nombre de journalistes ou d’animateurs radio contre les luttes des Réunionnais privès de leurs droits fondamentaux. Et les responsables du COSPAR constatent très souvent que, face à leur mouvement au service des Réunionnais, il y a une alliance de fait entre le grand patronat, l’État, certains élus de l’UMP comme Virapoullé et sa bande, et une grande partie des médias.
Cela n’a rien d’étonnant, lorsqu’on sait qui finance ces derniers — et à quel prix — pour tenter de perpétuer ce système injuste, voire criminel. Il suffit de voir ou d’entendre, par exemple, la publicité payée par les grosses sociétés d’automobiles, de grande distribution, de jeux et autres multinationales pour comprendre cette complicité, qui est une forme de prostitution.
Mais comprendre ne veut pas dire accepter. Il est en effet inacceptable que le droit et la liberté des Réunionnais de s’informer pour transformer leur société ne soient pas respectés.
Au moment où le peuple réunionnais vit un moment important de son Histoire, a-t-il le droit d’avoir des médias qui ne cherchent pas à le dénigrer et à le diviser, à semer la confusion, les diversions et le conditionnement mental ? A-t-il le droit d’avoir des médias réellement libres, au service des plus démunis et des grandes causes réunionnaises ?
L. B.
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