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2 septembre 2009
Le 1er juin, l’Airbus A330 d’Air France, ligne Brésil-France, disparaît dans l’Atlantique avec 228 personnes à bord. Ce drame et le mystère qui l’entoure en fait le sujet le plus commenté pendant plus d’un mois par les pays industrialisés. C’est la plus grande catastrophe dans l’histoire d’Air France.
Aussitôt les secours se portent sur les lieux. Des cargos se déroutent, marine et aviation brésiliennes interviennent. La France dépêche l’un de ses bâtiments, des avions quadrillent le périmètre et un sous-marin recherchant les boîtes noires multiplie les plongées tandis que les navires repêchent corps et débris.
Dans la nuit du 29 au 30 juin 2009, l’Airbus A310 reliant Sanaa (Yémen) à Moroni (Comores) s’abîme en mer avec 153 personnes. Là aussi, autorités Comoriennes et Françaises mobilisent tous les moyens nécessaires à la recherche d’éventuels survivants ainsi qu’à la localisation des boîtes noires. Là encore, les moyens les plus sophistiqués sont mis en œuvre pour localiser l’épave et repêcher le plus possible de corps. Près de deux mois après la catastrophe, les boîtes noires viennent tout juste d’être récupérées en même temps que six autres corps.
Tout cela est nécessaire. Personne ne critique ce déploiement extrêmement coûteux de moyens techniques et humains. Tirant les leçons de la remontée des boîtes noires de Yemenia, Air France va reprendre ses recherches en Atlantique en octobre.
Répétons-le, ces recherches sont dues aux 380 victimes et aux centaines de familles endeuillées dont, tous, nous comprenons la douleur.
Mais nous devons également nous interroger sur la façon dont les médias nous informent sur d’autres disparitions en mer qui, depuis des années, touchent des centaines de familles comoriennes.
Depuis l’instauration du “visa Balladur”, c’est par milliers que des Comoriens bravent la mort pour tenter de franchir les 75km d’océan les séparant de Mayotte. Chaque année, un sinistre bilan est fait des morts et disparus, victimes de ces traversées.
Le 8 juin dernier, tandis que le monde était bouleversé par le crash du Brésil-Paris et ses 228 victimes, le naufrage d’un kwassa-kwassa faisait 36 victimes. Deux corps seulement furent repêchés. Avons-nous jamais entendu parler des recherches entreprises avec acharnement pour retrouver les corps des “disparus” ? Et il ne se passe pas de semaine sans que la liste des victimes ne s’allonge… dans la quasi-indifférence des médias — excepté une rapide mention au rayon des faits divers — et passons à autre chose.
Ce “tri” des victimes basé sur les circonstances de leur mort selon qu’elle est “Hi-Tech” ou misérable devrait nous mettre en éveil sur nous-mêmes. Ne serions-nous émus par un crash aérien que parce qu’une forte minorité d’entre nous, voyageant en avion, ressent la menace pour son existence ou celle de ses proches tandis qu’un naufrage de kwassa-kwassa, ça ne risque pas de nous arriver. Des morts sans importance ?
Jean Saint-Marc
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