Deux critères essentiels

29 janvier 2008, par LB

À l’approche des élections municipales et cantonales, les candidats exposent plein de projets, promettent des réalisations et actions dans tous les domaines. Rien de plus normal : on vote avant tout pour un programme, et c’est sur cette base que l’électorat fait son choix.
Lorsqu’on étudie ces promesses, on constate que nos postulants à la Direction des 24 communes et du Département, en général, ne manquent pas d’imagination. Encore faut-il que cela soit mis en perspective avec les grandes orientations de la Région et de ses partenaires de l’Agenda 21.

Cela dit, chez une bonne partie d’entre eux, deux domaines ne sont pas abordés, ce qui relativise beaucoup la portée de leurs propositions. D’abord, quel est leur position par rapport au système économique dominant et à la politique anti-sociale qui l’appuie ?
En particulier, que pensent-ils du projet de Traité européen ultra-libéral que l’on veut imposer au peuple sans le consulter par référendum ? On ne peut pas, d’un côté, faire de belles promesses locales, et de l’autre, cautionner un choix politique global dont les conséquences sur nos vies quotidiennes et sur les moyens des collectivités seront très négatives.

Une autre question doit être au cœur du débat électoral : les candidats s’engagent-ils à signer la “Charte anti-corruption” proposée par la Fondation France Outre-Mer et à réformer le système des indemnités versées aux élus ? Personne ne peut solliciter un mandat politique pour y trouver un intérêt personnel.
Voici donc deux critères essentiels auxquels devront répondre nos candidats : lutter pour un système économique instituant un partage équitable des richesses et lutter pour un système politique moralisant la vie publique.

L. B.


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