Développement partagé

6 juin 2008, par LB

Au moment où vient de se terminer à Rome le Sommet mondial organisé par l’ONU pour lutter contre la pénurie alimentaire, nous ne pouvons pas nous empêcher de penser à nos frères et sœurs malgaches (notre photo), comoriens et d’autres pays de notre région qui souffrent de sous-alimentation. Ces pays sont victimes comme les autres de la mondialisation ultra-libérale, qui plonge près d’un milliard de personnes dans la famine.
À côté de nous, voilà un pays comme Madagascar, qui produit 2,8 millions de tonnes de riz mais qui a besoin de 200.000 tonnes de plus. L’Inde est d’accord pour lui fournir 50.000 tonnes mais il n’y a pas de bateau pour les transporter dans la Grande Île.

Cette situation symbolise l’injustice d’un système, qui fait que de nombreux pays qui pourraient vivre de leurs productions agricoles sont dépendants de l’économie mondiale et connaissent la faim. Face à ce système inhumain, des Réunionnais se battent depuis longtemps pour la mise en œuvre d’un co-développement régional solidaire.
Grâce à la solidarité régionale, Madagascar pourrait atteindre voire dépasser les 3 millions de tonnes de riz qu’il lui faut. La solidarité étant par définition réciproque, que représenteraient alors les 50.000 tonnes dont La Réunion a besoin ? On voit là toutes les possibilités d’un développement partagé.

L. B.


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