
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
14 mars 2006
Hier dans ses colonnes, notre confrère “Destination santé” donnait la parole à l’entomologiste René Le Berre. Pour ce spécialiste des insectes, il est illusoire de vouloir éradiquer le vecteur du chikungunya. Le moustique peut en effet se reproduire de manière exponentielle : une femelle pond 400 œufs tous les 4 jours.
D’où cette conclusion : "L’objectif n’est pas de parvenir à l’éradication du moustique car c’est pratiquement impossible, mais de supprimer au maximum le risque de transmission de la maladie". Cela passe par la lutte mécanique afin de "détruire tous les sites susceptibles de constituer des gîtes pour les larves", et une action extrêmement ciblée contre les larves. Pour cela, le Bti est tout indiqué, pouvons-nous ajouter. D’autant plus que cette lutte est un travail de très longue haleine : "il faut travailler sérieusement et non dans la précipitation. Nous devons étudier en profondeur l’identité, la biologie et l’écologie d’aedes albopictus et œuvrer dans le respect de toutes ces particularités". Ce travail ne donnera des résultats que si la population est impliquée. Comme par exemple si elle a accès au Bti.
Ce que préconise René Le Berre, c’est le contraire de ce qui est appliqué à La Réunion : "il faut traiter, avec le moins d’insecticide possible, les gîtes larvaires naturels et non les moustiques adultes qui eux, ne sont pas tués en quantités suffisantes par les traitements", insiste-t-il.
Plus de 200.000 Réunionnais malades en 70 jours : les épandages massifs d’insecticides n’ont pas fait reculer le chikungunya. Alors pourquoi persister ? Pourquoi ne pas donner aux Réunionnais les moyens d’être acteurs de la lutte avec le Bti ?
Manuel Marchal
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