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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
4 février 2011, par
21 janvier à Anduze dans le Sud de la France. Des manifestants bloquent un train touristique tracté par une machine à vapeur. Arrivés sur place, des gendarmes décident de faire usage sans sommation de gaz lacrymogène pour faire dégager la voie. La scène est filmée, la vidéo fait rapidement le tour du monde. Deux semaines après les faits, l’information est diffusée hier soir par le journal télé de Réunion Première. On apprend que des victimes de la répression ont décidé de porter plainte, tandis qu’une enquête administrative vise à faire toute la lumière sur cette affaire.
Ce fait n’est pas sans rappeler la sévère répression subie le 13 août dernier par des Réunionnais, eux aussi gazés sans sommation par des policiers. La scène se déroulait devant la mosquée de Saint-Denis, mais cette fois-ci c’est une patrouille en voiture de policiers qui surgit dans une rue piétonne à la sortie de la prière de ce premier vendredi du mois de Ramadan. Autant dire que c’est un des moments de l’année où la foule est la plus dense dans la rue piétonne de Saint-Denis.
Un jeune a été brutalement pris à parti par des policiers, et un autre policier est arrivé en renfort avec une bombonne de gaz lacrymogène qu’il a utilisé pour asperger abondamment la foule.
Mais à la différence de ce qui se passe actuellement en France, personne n’a entendu parlé d’une enquête administrative destinée à faire toute la lumière sur cette affaire. Les policiers n’ont pas été poursuivis et c’est au contraire la victime qui s’est retrouvée traînée en justice. Tout cela s’est accompagné d’un acharnement médiatique à l’encontre du jeune qui a subi la répression.
En France, personne n’oserait croire que l’épilogue de l’affaire d’Anduze puisse évoluer de la sorte. Mais c’est bien pourtant ce qui a eu lieu à La Réunion.
Cela montre combien la lutte est encore longue avant que La Réunion soit définitivement libérée des séquelles apportées par la domination d’un régime niant l’humanité de la majorité de notre population.
M.M.
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